Pendant que l'UC tenait son comité directeur à Houaïlou, l'UNI était en séminaire à Koné ce samedi. L'occasion de réunir les composantes du parti, afin d'échanger sur la troisième consultation, mais aussi de se mettre au diapason quant aux discussions qui se dérouleront au sein même du FLNKS.
Toutes les composantes de l'Union nationale pour l'indépendance étaient réunies ce samedi 19 juin, à Koné. Ils étaient entre 150 à 200 personnes, à avoir participé à ce deuxième séminaire.
Relations avec l'Union calédonienne
Une réunion de travail privée, format XXL, pour développer les thématiques de l'accession à l'indépendance et de la prochaine consultation. Il a fallu aussi faire le point sur les relations avec l'Union calédonienne. La présence du parti aux discussions bilatérales de Paris, avait été décidée sans l'aval des autres composantes du FLNKS.
"On ne peut pas dire qu'il y ait des relations apaisées au sein du FLNKS puisqu'il faut que l'on se rencontre", lance Louis Mapou. "Comme cela se passe traditionnellement dans les familles, il y a des chemins coutumiers qu'il faut reprendre pour voir dans quelles mesures, on reprend le travail ensemble".
"L'objet pour lequel nous souhaitions y aller, n'est plus d'actualité"
Ensemble au sein du camp indépendantiste oui, mais peut-être pas devant l'État. Sur la possibilité de l'organisation d'un futur comité des signataires, l'UNI semble avoir pris acte et se veut ferme sur sa ligne politique. "S'agissant des bilatérales, nous avons dit à l'État que dans les conditions qui sont évoquées aujourd'hui par le ministre des Outre-mer, après qu'il ait pris une décision unilatérale de faire le référendum en fin d'année, l'objet pour lequel nous souhaitions y aller, n'est plus d'actualité", poursuit Louis Mapou.
L'UNI déplore des bilatérales tenues hors du cadre de l'Accord de Nouméa. Elle tient néanmoins à conserver l'unité du FLNKS. Une unité qui aura des répercussions certaines, que ce soit sur l'élection du futur président du gouvernement ou encore de la validation ou non de la date de la troisième consultation au Congrès.
Le reportage de Nathan Pouaouteta :