Une première thèse soutenue avec brio à Baco

Amélie Chung a soutenu sa thèse devant une trentaine de personnes, mercredi soir, à Baco.
Une première thèse a été soutenue, mercredi soir, au Campus de Baco, à Koné. Tout un symbole pour l’antenne de l'Université de la Nouvelle-Calédonie, inaugurée en juillet 2020. Cette première soutenance a d’ailleurs été couronnée de succès. L’étudiante chercheuse qui l’a animée est désormais docteur en économie.

C’est près de 4 ans de recherches d’Amélie Chung qui ont abouti à sa soutenance, mercredi soir, au Campus de Baco, à Koné. Amélie Chung y a ouvert la voie, puisque c’est la première doctorante de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) à soutenir sa thèse depuis Koné. Ses travaux ont porté sur les politiques publiques éducatives et les inégalités en Nouvelle-Calédonie.

"J’ai trouvé que c’était intéressant au bout de ces années de rééquilibrage d’estimer les résultats de ces investissements dans l’éducation", explique Amélie Chung. "Les inégalités sont l’un des axes [de recherche, NDLR] du laboratoire, C’est un sujet qui recouvre différentes facettes. Nous pouvons étudier les inégalités sous divers angles et c’est cela que je trouve intéressant", poursuit l’ex doctorante.

Guider les politiques publiques

Le choix de ce sujet n’est pas anecdotique mais motivé par la volonté de comprendre la relation entre les personnes et les institutions éducatives et les impacts que cela peut produire. La plus grosse difficulté aura été la collecte de données au sein des institutions publiques. Une réalité à laquelle l’université veut remédier, par davantage de synergie.

"L’objectif de l’université et de nos laboratoires de recherche, c’est de produire des connaissances nouvelles (…) qui devraient, du moins je l’espère en tout cas, servir à guider les politiques publiques, à accompagner les décisions qui peuvent être prises, à éclairer les situations", confirme Catherine Ris, présidente de l’UNC.

Catherine Ris, présidente de l'UNC

Une trentaine de personnes ont assisté à la présentation de la thèse et à son évaluation par le jury doctoral. Un jury qui était, en partie, présent par visioconférence depuis La Réunion, l’Australie et la France métropolitaine.

A l’issue de sa soutenance, Amélie Chung a cessé d’être étudiante. Elle est désormais docteur en économie. Elle qui a soutenu sa thèse sur les inégalités en a peut-être comblé une de plus.