L’enquête se poursuit pour déterminer l’origine de l’incendie qui a ravagé l’ancienne grange à café de Koné, vendredi 3 janvier. Mais les premières constatations font état d’un départ de feu volontaire, au niveau d’une fenêtre du rez-de-chaussée, vers 4 heures.
La bouquinerie du Nord et le cabinet de psychologie sont les plus touchés. Le bâtiment, qui abrite aussi les bureaux de la SIC, avait été cambriolé en août 2024.
Il faut rappeler à la population et aux incendiaires qu’en mettant le feu ils mettent en danger des vies.
Le commandant Sylvio Loquet
Et depuis trois mois, les sapeurs-pompiers interviennent plusieurs fois par semaine pour éteindre des feux volontaires, de jour comme de nuit, indique le commandant Sylvio Loquet, du centre de secours et d’incendie de Pouembout et Koné.
Fatigués, les secours craignent que la situation n'entraîne des prises de risques importantes. À l’ancienne grange, ils ont dû intervenir en hauteur, au niveau du toit, “pour attaquer les poutres”, le plancher entre les deux étages n’étant plus assez solide.
"Il faut rappeler à la population et aux incendiaires qu’en mettant le feu, ils mettent en danger les pompiers. On commence à être au bout du rouleau, on est fatigué”, alerte le commandant Sylvio Loquet.