Un comité d’établissement pour rien, sinon pour respecter la procédure légale voulue par la direction. Celle-ci était représentée par la directrice des ressources humaines Bernadette Dureau, le directeur des mines Frédéric Zanklan et le chef de centre de Kouaoua, Bruno Chabal. La réunion a tourné court faute de représentants syndicaux, demeurés avec une centaine d’employés devant les grilles du centre de Kouaoua. C’est là qu’a eu lieu à la sortie la séquence explication :
Pourquoi Kouaoua fait-il les frais de ce plan de sauvegarde avec 53 emplois supprimés ? Parce que le site a cumulé six milliards de pertes en 5 ans, parce que le projet de 800 milles tonnes n’a été réalisé qu’à 40 %
Extrait de l'échange rapporté par Bernard Lassauce
Pour les syndicats mais aussi pour des coutumiers présents, « c’est la méthode qui est reprochée : pas de discussion préalable, pas de négociation et à priori, des promesses et volontés non tenues de donner des contrats à des sous-traitants ». Fin du dialogue, chacun restant campé pour l’heure sur ses bases, le comité directeur dans les bureaux, les employés devant les grilles.
Bernard Lassauce et Lina Waka-Ceou étaient sur place. Compte-rendu :