C’est un drame qui a entraîné la mort d’un homme de trente ans, vendredi 3 juin vers 16h20, sur le massif de l’Etoile du Nord, à Koumac. Plus précisément sur une concession exploitée par le groupe Ballande et ses sous-traitants. Selon nos informations, il s'agit, non pas d'un opérateur sur mine à proprement parler, mais d'un jeune cordiste, qui travaillait en hauteur et utilisait des cordes pour accéder aux endroits difficiles.
Plusieurs heures pour extraire le corps de la victime
Né dans l’Hexagone, il était employé par l'entreprise GFC depuis une année environ. Une société calédonienne spécialisée dans les travaux spéciaux sur zones minières. L'homme a été emporté lors d'un éboulement rocheux. Il se trouvait sur la partie basse de la paroi rocheuse, lors de l'éboulement.
"Il portait l'équipement réglementaire pour ce type de prestations, en exercice d'escalade. Il était atteint par le bloc rocheux au niveau du bassin et des membres inférieurs, lui sectionnant l'artère fémorale", détaille Yves Dupas, procureur de la République, dans un communiqué diffusé ce samedi après-midi. "Il s’agissait d’un de mes salariés expérimentés", confirme le gérant de GFC, Cédric Gobin. "Il n’y a pas de faute humaine, il s’agit de blocs qui ont glissé", ajoute le gérant.
Le médecin du SMUR de Koné a constaté le décès sur les lieux. Les secours ont mis plusieurs heures pour extraire le corps de la victime, et le remonter au niveau de la partie haute de la paroi rocheuse.
Examen scannographique ordonné par le parquet
Une enquête a été ouverte. Le parquet a ordonné un examen scannographique précise le procureur de la République, un examen du corps par un médecin légiste, ainsi qu'une recherche toxicologique. Les services de l'inspection du travail procèderont à la visite du site et aux observations sur le poste de travail du salarié, qui feront l'objet d'un rapport. Il sera ensuite communiqué au parquet.
La famille du défunt, résidant en métropole a été avisée par le maire de Koumac. À ce stade, la cause accidentelle du décès, dans le cadre du travail "est clairement privilégiée, au vu des premières constatations et investigations menées par les enquêteurs", conclut Yves Dupas.