La province Nord lance une enquête pour mieux connaître sa jeunesse

Des enquêteurs vont sillonner quatre communes du Nord à la rencontre des jeunes de 16 à 25 ans. Il s’agit de mieux connaître leurs envies et leurs besoins pour adapter l’offre de la province.

Définir des plans d’action, plus efficaces pour la jeunesse de 16-25 ans, c’est l’objectif des enquêtes sociales qui vont être menées en province Nord. Quatre communes ont été identifiées comme étant des sites pilotes par la province : Ponérihouen, Canala, Poya et Poum. Le questionnaire anonyme permettra de connaître les attentes de cette jeunesse. 

Adapter la politique publique en matière de jeunesse

La province Nord veut toucher un maximum de jeunes, afin de mettre en place des actions pouvant intéresser la tranche d’âge 16 à 25 ans. Des enquêteurs sillonneront tribus et villages, dans les quatre communes pilotes. Des questionnaires seront aussi déposés dans les points information jeunesse des autres communes. 
" L’idée, c’est de récupérer au moins 25 % de questionnaires par rapport à cette jeunesse qu’on estime à 10 000 en province Nord, et ensuite récupérer toutes les données à l’intérieur pour mieux adapter notre politique publique en matière de jeunesse, pour mieux comprendre ce qu’ils attendent de nous, etc." explique Nadège Faivre, la première vice-présidente de la province Nord.

Un questionnaire anonyme

C’est un questionnaire très détaillé et anonyme sur divers domaines de la vie des jeunes : " Il interroge toutes les facettes de notre jeunesse, aussi bien la vie privée, sexuelle, que la santé, les addictologies" poursuit Nadège Faivre. " Les questionnaires sont anonymes et il faut une grande discrétion".   
Les enquêteurs seront formés par le sociologue John Passa. 

Une enquête bénéfique aussi aux communes

Cette enquête sera également bénéfique pour les communes car elle leur permettra de mieux connaître leur jeunesse. C’est le point de vue du maire de Ponérihouen, Pierre-Chanel Tutugoro.
" Mieux connaître, ce n’est pas mieux les identifier, c’est mieux connaître l’état d’esprit des personnes, leurs agissements, leurs comportements". 

La commune de Ponérihouen s’est déjà organisée pour mener ces enquêtes. " On a décidé que c’était le service de l’état civil qui connaît le mieux la population qui peut définir exactement où est située cette tranche de population" rajoute Pierre-Chanel Tutugoro.
Cette enquête répond également à une demande des coutumiers souligne le maire de Ponérihouen.