Le confinement est bien vécu par des familles, notamment en tribu. C’est le côté positif. Elles en profitent pour préparer des champs, tout en transmettant des savoirs aux plus jeunes. Les cultures et le nettoyage autour des habitations se multiplient.
Marguerite Poigoune (CM) •
« Il y a pas mal de gens qui sont aux champs pour nettoyer, planter… »
Pour Malkel, rentré à Touho avec femme et enfants, le confinement a ses côtés positifs. « Pour moi personnellement qui vient de Nouméa, ça fait du bien de toucher un peu la terre ».
Le partage avec les anciens et la famille est aussi un côté positif du confinement, relève la jeune Aude.
« Ça fait du bien, surtout les moments de prière. Et ma mère me racontait comment ils vivaient avant, et surtout comment ils faisaient le chemin de croix, en paicî ».
L’occasion aussi de transmettre des savoirs aux enfants, comme des recettes des anciens. C’est ce qu’a fait Jean-Philippe, 9 ans, à la tribu de Poyes à Touho, avec sa grand mère.
« Elle nous a appris à mettre des anguilles dans des feuilles de citrouille. Ensuite, on a mis dans la marmite, on a mis du lait de coco ».
Travailler la terre, c’est certes le bon côté du confinement, mais surtout pour ceux qui disposent d’espace. Il est certain que la situation est plus difficile pour d’autres qui n’ont pas cette chance.