La Maison familiale et rurale de Poindimié cultive la réussite

Les inscriptions à la Maison familiale et rurale de Poindimié, pour la rentrée 2021 ont commencé. La MFR s’adresse aux jeunes de 14 à 17 ans, notamment ceux en décrochage scolaire, et leur propose toute une palette de formations.
 
La MFR de Poindimié ne forme pas seulement aux métiers de l’agriculture. Elle accompagne aussi ses jeunes dans d’autres métiers et ouvre l’an prochain de nouvelles sections. Les inscriptions viennent d’ouvrir, notamment pour les jeunes âgés de 14 à 17 ans qui ont décroché du circuit scolaire classique et qui souhaitent intégrer le Dispositif d'initiation aux métiers par alternance (DIMA). « Il est plus facile de raccrocher avec le Dima, indique Remy Vahé, directeur de l’institution, car ce dispositif est fait pour les jeunes en décrochage, c’est-à-dire qui ne se plaisent pas dans le système éducatif traditionnel, qui en sont déjà sortis ou qui ne savent pas trop où ils veulent aller. Ça peut aussi être un an pour peaufiner son projet, se remettre à niveau et apprendre à aimer l’école tout simplement. »
 

Ça peut aussi être un an pour peaufiner son projet, se remettre à niveau et apprendre à aimer l’école tout simplement.

Remy Vahé, directeur de la MFR de Poindimié.

 

Préparation professionnelle

La Maison familiale et rurale de Poindimié accueille également des jeunes de 4e et 3e de collège, en préparation professionnelle.
« On a la classe de 4e et 3e enseignement agricole. Ce sont des classes de collège dites en préparation professionnelle, où les jeunes vont effectuer 18 semaines de cours et 16 semaines de stage sur l’année pour que, sortant du dispositif ils sachent vers quels métiers s’orienter », poursuit Remy Vahé.
 

 

Service à la personne, tourisme et restauration

Mais la MFR ne propose pas seulement des formations dans le domaine agricole. Elle offre aussi des stages dans d’autres métiers, comme la mécanique et le bâtiment, et ouvre de nouvelles formations l’an prochain « dans le service à la personne, le tourisme et la restauration, raconte Remy Vahé, où là on s’oriente vers un nouveau public qui correspond aux besoins du territoire et notamment de la côte Est. »

Les inscriptions sont ouvertes et se poursuivent jusqu’en début d’année prochaine.