Les jeunes du pays réfléchissent sur leur avenir. Mercredi, une trentaine d’entre eux de la côte Est se sont rencontrés à la mairie de Ponérihouen. Il s’agit de recueillir leur parole, sur la situation actuelle, sur leurs attentes et leurs aspirations.
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« Il faut que ce soit les jeunes qui réfléchissent pour les jeunes », Ces mots ont été adressés aux participants à l’atelier de réflexion de Ponérihouen, par Valentine Eurisouké chargée de la santé, la jeunesse et des sports au gouvernement.
Lors de ces rencontres, les jeunes parlent de leurs situations actuelles, et mettent en avant leurs attentes et leurs aspirations.
« Les rencontres que font les jeunes dans les communes, c’est pour faire un peu un état des lieux, avoir une photographie de chaque commune, des problèmes qui sont rencontrés, des dispositifs qui existent » explique Valentine Eurisouké, « mais aussi des choses qui sont mises en place et qui nécessitent aujourd’hui s’être valorisées. »
Cette rencontre est une belle occasion pour beaucoup, de faire remonter des problématiques les concernant. Une prise en considération appréciée par Marie Laure Cagnewa du Céméa de Poindimié. « Le fait de demander notre avis, de comment on vit aussi, comment la jeunesse bouge ici dans la Province. Et aussi poser des questions, c’est aussi mesurer la connaissance du pays, comment les dispositifs évoluent, qu’est ce qui marche, qu’est ce qui marche pas, pour justement favoriser le développement de la jeunesse. »
Christophe Chalier, Référent pour le Gouvernement sur la mise en place des états généraux de la jeunesse.
Ces ateliers de réflexion permettent de préparer les états généraux de la jeunesse, prévus le 18 aout à Poé à Bourail. A partir des contributions menées dans les ateliers, et aux états généraux, une stratégie et un plan d’action jeunesse du pays sera adopté en 2019.
Lors de ces rencontres, les jeunes parlent de leurs situations actuelles, et mettent en avant leurs attentes et leurs aspirations.
« Les rencontres que font les jeunes dans les communes, c’est pour faire un peu un état des lieux, avoir une photographie de chaque commune, des problèmes qui sont rencontrés, des dispositifs qui existent » explique Valentine Eurisouké, « mais aussi des choses qui sont mises en place et qui nécessitent aujourd’hui s’être valorisées. »
Se faire entendre
Des jeunes de Houailou à Hienghène ont assisté à l’atelier de réflexion. Parmi eux, Jimmy Képa, originaire de Touho. Il souhaite voir évoluer les activités en tribu. « J’aurais aimé qu’on restructure bien ce qu’on trouve dans les tribus comme les maisons communes, les conseils des anciens pour qu’ils aient vraiment un poids dans la tribu. Que les jeunes aussi se retrouvent dans la maison commune, ou qu’il y ait une place au sein de la maison des anciens. Çà se fait déjà, mais ce n’est pas assez. »Cette rencontre est une belle occasion pour beaucoup, de faire remonter des problématiques les concernant. Une prise en considération appréciée par Marie Laure Cagnewa du Céméa de Poindimié. « Le fait de demander notre avis, de comment on vit aussi, comment la jeunesse bouge ici dans la Province. Et aussi poser des questions, c’est aussi mesurer la connaissance du pays, comment les dispositifs évoluent, qu’est ce qui marche, qu’est ce qui marche pas, pour justement favoriser le développement de la jeunesse. »
Des sujets récurrents
L’emploi, les relations intergénérationnelles et la jeunesse actrice de son quotidien et de son avenir, sont des sujets qui sont souvent remontés, lors des différentes rencontres.Christophe Chalier, Référent pour le Gouvernement sur la mise en place des états généraux de la jeunesse.
Ces ateliers de réflexion permettent de préparer les états généraux de la jeunesse, prévus le 18 aout à Poé à Bourail. A partir des contributions menées dans les ateliers, et aux états généraux, une stratégie et un plan d’action jeunesse du pays sera adopté en 2019.