Les portes de la mairie de Ponérihouen resteront closes ce lundi. À l'appel de la Fédération des fonctionnaires, rejointe par l'USTKE, des agents ont décidé d'exercer leur droit de grève pour dénoncer la disparition de certaines primes et la baisse de leur pouvoir d'achat. La réforme du nouveau statut d'agent contractuel est à l'origine de la disparition de ces primes, de panier, de travaux insalubres et d'ordures ménagères par exemple.
"Entre 20 et 30 000 francs de salaire en moins"
"Dans les discussions, on avait posé une condition sine qua non : permettre le reclassement de ces agents sans perte de salaire. Aujourd’hui, force est de constater que certaines communes ont joué le jeu, d’autres non, comme Ponérihouen. Des agents ont perdu de 20 à 30 000 francs de salaire et sont en souffrance", explique Franck Hnaisselin, secrétaire général adjoint du SFAOM, syndicat affilié à la Fédé.
Fermeté du côté de la municipalité
Pour le moment, aucune rencontre n'est prévue entre la mairie et les syndicats. Pierre-Chanel Tutugoro, le maire, juge ce mouvement "indécent". Le conseil municipal restera "dans le cadre de l'application stricte du nouveau statut et n'ira pas au-dessus", prévient-il.