Un ombrage parfait, les rayons du soleil, juste assez pour ne pas trop exposer les plantes. Un petit creeck qui longe cet écrin de verdure, bienvenue dans le petit paradis de Christine Dabome. A Pouembout, elle exposera ses trésors, ce week-end, pour le salon de l'horticulture.
"Même quand j'ai des petits soucis, je viens là et je reste avec mes plantes", sourit-elle, dans son jardin. Horticultrice depuis 5 ans, elle voue une passion sans limite à cet univers. Ses plantes bichonnées, cajolées, s’épanouissent presque à sa grande surprise. "Je fais des boutures et quand je plante, cela pousse. J'ai la main verte, je crois. Tout ce que je pique en terre démarre.
Une habituée des grands marchés
Le salon de l'horticulture est pour Christine, habituée du marché de Koné, un rendez-vous incontournable. Il lui offre une plus grande visibilité et l’occasion de réaliser davantage de ventes. "Je calcule pour les grands marchés, comme à Téari, le week-end dernier. J'y ai bien vendu et puis là il va y avoir le salon. Sinon, je suis le samedi à Pouembout. Je gagne ma vie comme cela", raconte Christine.
Avant le Jour J, l’association Horti neva, organisatrice, fait un tour d’inspection dans chaque exploitation. Elle compte les stocks et vérifie la qualité des produits. "Je vais déjà sticker ceux que nous avons déjà vus", explique Valenka Tutagata, technicienne de la structure. "Et ceux qui sont-là, les prends-tu?", demande-t-elle à Christine.
Des normes à respecter
Pour pouvoir exposer, chaque détail compte, avec des normes à respecter. Elles sont primordiales pour satisfaire les visiteurs et les acheteurs potentiels. "Il faut des plantes saines, sans maladie ni ravageur et des racines bien formés. Il faut que les plantes aient été plantées depuis un bon moment. Elles doivent être plantées depuis au moins trois mois en pépinière", renseigne Valenka.
Pour les amateurs, rendez-vous est donné, dès samedi 4 juin au matin, à Pouembout, pour ce salon aux parfums subtils et aux couleurs rafraichissantes.
Retrouvez le reportage de Brice Bachon et Nathan Poaouteta :