Les horticulteurs du Nord mis à l'honneur ce week-end à Pouembout

Le salon de l'horticulture a eu lieu tout le week-end, à Pouembout.
La 16e édition du salon de l’horticulture se déroulait à Pouembout, ce week-end. Plus de 56 exposants et un millier de visiteurs ont pu apprécier la diversité des plantes et autres produits de jardins proposés.

Cela devait être un rendez-vous fort de l’année pour Pouembout et le salon de l’horticulture n’a pas failli à sa réputation. Plus de 1400 personnes ont parcouru ses allées ce week-end.

Fréquentation en baisse mais ventes

Une fréquentation pourtant en baisse par rapport à 2021, mais les ventes ont été nombreuses. "On a moins d’entrées que l’an dernier mais on a une clientèle qui était là pour acheter. Le niveau de vente est positif", assure Valenka Tutagata, organisatrice et membre de l’association Horti Neva.

Dès samedi matin, les exposants ont géré une belle affluence. Un soulagement après une année morne pour les petits artisans. "On n’avait pas de marchés, donc pas moyen d’écouler nos productions. Le salon est bienvenue pour présenter et écouler nos stocks de plantes", se réjouit Elody Brot, pépiniériste à Pouembout. Détentrice du premier prix du plus beau stand du salon, elle a eu son petit succès avec ses piments.

Plantes endémiques

Il y a aussi ceux qui ont fait une spécialité de la plante endémique. À l’image d’Henriette Nebayes, qui a participé à tous les salons et elle se fournit avec ce qui pousse naturellement chez elle. "Je suis dans la forêt humide, donc c’est sur place. Y’a les faux Tamanu, ou encore des palétuviers de montagne".

Sur une roue et deux petites jambes, un service de brouettes a aussi eu son petit succès ce week-end, pour les visiteurs chargés.

Une seizième édition qui aura permis aux professionnels de reprendre pied après la crise Covid. L’année restera chargée pour l’association Horti Neva, qui donne rendez-vous à toutes les mains vertes pour une exposition le 20 août prochain au Dumbéa Mall et en septembre, au pôle horticole de la foire de Koumac.

Le reportage de Nathan Poaouteta :

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