Peu d'informations ont filtré, à l'issue du 52e congrès de l'Union calédonienne (UC), qui s'est déroulé de vendredi 1er au dimanche 3 avril, à la tribu de Boyen, à Voh. En revanche, Daniel Goa a été reconduit, en tant que président du parti, pour un dixième mandat. Il occupe ce poste, depuis 2012 quand il a succédé à Charles Pidjot.
Pour les responsables et les militants du parti membre historique du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), il s'agissait notamment d'élire un nouveau bureau, ce dimanche. Cette élection s'annonçait particulière, étant donnée les tendances politiques, parfois divergentes, qui traversent, actuellement, la ligne dogmatique indépendantiste. Dimanche, la journée a ainsi débuté par une séance de médiation.
Des tendances parfois divergentes
"Les relations au sein du FLNKS sont habituelles et parfois faites de hauts et de bas, mais tout le monde est conscient des enjeux qui arrivent. Nous avons confiance pour la suite des discussions (…) A un moment donné, nous trouverons les accords nécessaires entre nous", commente Daniel Goa.
Vendredi, le congrès de l'UC s'est d'ailleurs ouvert sur un discours offensif de Daniel Goa. Le président sortant avait marqué les esprits par des termes durs envers l’Etat, les partisans du dégel du corps électoral et les élus loyalistes.
"Pas d'autre référendum pour nous"
Le président réélu de l'UC a poursuivi, dimanche, sur un ton ferme. "Il n'y a pas d'autre référendum pour nous. Nous discutons de la souveraineté", martèle Daniel Goa. Les différents partis indépendantistes qui composent le FLNKS ont maintenant rendez-vous, en mai, pour le prochain congrès du front. "Nous y partirons, avec la volonté de rassembler tout le monde et de partir sur un même pied", indique le président de l'UC.
Retrouvez Daniel Goa, au micro de Nathan Poaouteta :