Non seulement ils sont entrés par effraction mais ils ont aussi déclenché un incendie dans une pièce de la maison. Le samedi 9 septembre, à Voh, deux hommes s'introduisaient au domicile du médecin généraliste, raconte le procureur de la République dans un communiqué diffusé ce lundi. "L'alerte était rapidement donnée par les voisins vigilants, suite au bruit perçu provenant de la maison", précise Yves Dupas.
Feu stoppé
La patrouille de gendarmerie dépêchée sur place arrive à éteindre le feu qui évolue dans une pièce. "Les constatations faites sur place, l’exploitation de différents témoignages et la mise en place d'une surveillance renforcée du secteur" vont aboutir à deux interpellations, le même week-end des 9 et 10 septembre. Pendant la garde à vue, ces deux auteurs présumés, majeurs et habitants de la commune, reconnaissent leur participation aux faits : avoir cassé des vitres de la buanderie, puis fouillé les lieux pour récupérer des bouteilles d’alcool et de la nourriture. L’incendie, lui, a été "déclenché dans la buanderie, en allumant des papiers pour effacer les traces de sang provenant d’une blessure subie lors de la dégradation des vitres".
Antécédents judiciaires
Un des mis en cause a aussi reconnu au autre cambriolage commis le samedi à Voh. Vu leurs antécédents judiciaires, notamment pour des faits de vols aggravés, annonce le procureur, les deux hommes ont été déférés au parquet les 11 et 12 septembre. Dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, ils ont accepté la peine qui leur était proposée :
- pour l’un, quinze mois de prison avec incarcération immédiate ;
- pour l'autre, dix-huit mois d'emprisonnement, là aussi immédiat.
Yves Dupas salue au passage la rapidité et la "remarquable efficacité", avec laquelle la brigade de Voh a résolu l'affaire.