Le monde de l'élevage calédonien est une famille où la tradition est respectée. Ainsi, lors des rassemblements sur les propriétés, le cheval reste le pivot autour duquel les gestes du quotidien deviennent des rituels. Samedi à Témala était organisé un jeu équestre très prisé, le parcours du stockman
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Karl Devillers est boucher-éleveur à Koné. Le cheval, il en fait depuis tout-petit, mais il ne monte plus tous les jours. Et ces journées régulièrement organisées autour des jeux équestres tombent à pic dans une ambiance unique.
Samedi, c’est justement un stockman professionnel qui a mis tout le monde d’accord.
« C’est mon métier, je travaille le bétail tous les jours. Le cheval, il faut qu’il soit à l’ordre de son cavalier et il faut qu’il soit vif » commente Xavier Gauvan, éleveur et stockman à Muéo, Poya.
« C’est traditionnel chez les Broussards. Déjà, nos vieux, à l’époque, ils faisaient des mêmes journées sur toute la côte, ils allaient même sur la côte Est, partout, pour des journées de Calédoniens, du vrai stockman quoi. Je crois que c’est important de le remettre en route. On a énormément de jeunes, même de 4, 5 ans, qui étaient sur les chevaux aujourd’hui. Je crois que c’est une belle chose » commente Poupoune Debien, éleveur à Témala, Voh.
Tant qu’il y aura des anciens pour encadrer les plus jeunes, les courses se feront encore sur les pâturages. Boulouparis et Ouégoa accueillent les prochaines rencontres avant la fin de l’année, de nouvelles occasions de plaisirs débridés.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal
Des exercices imposés
Le parcours du stockman, une épreuve chronométrée avec une panoplie complète d’exercices imposés : « ouverture d’une porte arabe, fermeture d’une porte arabe, slalomer, par sous des branches et également ouvrir une porte en fer, fermer et claquer du fouet en pleine vitesse, parce que des fois ça va très vite quand on rentre le bétail, et il faut vraiment une bonne entente entre le cheval et le cavalier » explique Fabrice Gossoin, éleveur speaker à Poya.« C’est mon métier »
Les chevaux sont en majorité des Quarter Horses parfois croisés avec un pur-sang. Leurs qualités naturelles en font les préférés en équitation western et les compagnons des stockmen.Samedi, c’est justement un stockman professionnel qui a mis tout le monde d’accord.
« C’est mon métier, je travaille le bétail tous les jours. Le cheval, il faut qu’il soit à l’ordre de son cavalier et il faut qu’il soit vif » commente Xavier Gauvan, éleveur et stockman à Muéo, Poya.
Respecter les anciens et la tradition
Les quads et autres pick-ups 4X4 sont aujourd’hui largement utilisés sur les propriétés, mais le cheval continue de fédérer, parce qu’il véhicule encore l’histoire des familles de Brousse. Une histoire où les anciens sont respectés, comme Bébé Leroy dont la coupe au parcours de stock porte le nom. Cette journée est dédiée à Johan Debien, un amoureux du cheval, aujourd’hui bien malade.« C’est traditionnel chez les Broussards. Déjà, nos vieux, à l’époque, ils faisaient des mêmes journées sur toute la côte, ils allaient même sur la côte Est, partout, pour des journées de Calédoniens, du vrai stockman quoi. Je crois que c’est important de le remettre en route. On a énormément de jeunes, même de 4, 5 ans, qui étaient sur les chevaux aujourd’hui. Je crois que c’est une belle chose » commente Poupoune Debien, éleveur à Témala, Voh.
Tant qu’il y aura des anciens pour encadrer les plus jeunes, les courses se feront encore sur les pâturages. Boulouparis et Ouégoa accueillent les prochaines rencontres avant la fin de l’année, de nouvelles occasions de plaisirs débridés.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal