Depuis une vingtaine d’années, Voh a changé d’aspect. Avec l’installation de l’usine du Nord, les habitants, de plus en plus nombreux sur la commune, ont commencé à monter leur propre affaire pour faire vivre le village et créer des activités économiques autour de l'industrie
Camille Mosnier et Mathieu Niewenglowski, avec F.T. •
Comme la majorité de ses collègues, en intégrant la société, Yannick a bénéficié d’une formation. «Trouver des diplômés marins pour travailler, c’est difficile parce qu’il n’y a pas beaucoup de marins, de personnels, qui se forment, souligne-t-il. Dans la société, on essaie de les accompagner dans la continuité.»
Ancienne salariée, pour continuer à travailler sur Voh, Aurélie Marlier a elle aussi monté sa propre affaire. Elle est installée sur un emplacement communal dédié aux roulottes, depuis mai dernier. «J’aurais bien voulu avoir des tables, comme dans les autres infrastructures des autres villages, note la gérante. Là où il y a les roulottes, tout le monde a des tables. Et peut-être avoir plus d’informations sur le village, parce que j’ai beaucoup de clients qui sont des métropolitains. Ils arrivent, ils viennent à la roulotte et ils demandent : "Où on peut aller pour le coeur de Voh ?", "qu’est-ce qu’on peut faire ?"»
Former les jeunes, aider les agriculteurs, attirer le touriste : des pistes de développement lancées par les habitants de la commune pour rester sur leurs terres d’origine.
Un reportage de Camille Mosnier et Mathieu Niewenglowski :