Ce vendredi matin, la province Sud a accordé, à Vale NC, l'autorisation de mettre en route le projet Lucy. Il s'agit d'une nouvelle technique de stockage des résidus du traitement du minerai de nickel.
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Cette autorisation administrative était très attendue par Vale dans la mesure où il conditionne, ni plus ni moins, l’avenir de l’industriel en Nouvelle-Calédonie.
Reportage Erik Dufour et Laura Schintu
LUCY est un projet de traitement et de stockage des résidus à sec. L'objectif est de transformer les 6 millions de tonnes de résidus liquide qui sortent du process chaque année pour être reversés dans un immense bassin de rétention, en boue solide stable et compacte.
L’opération permettrait de réduire considérablement les volumes et donc allongerait de plus de 20 ans la durée de vie de l’actuelle zone de stockage KO2.
L’autorisation d’exploitation accordée par la Province Sud est donc justifiée à tout point de vue, pour Philippe Michel, le président de la collectivité.
Après deux ans d’instruction, la Direction des Mines a donc estimé que tous les risques attenants au projet étaient maîtrisés : phase de transition, stabilité du bassin, composition chimique des boues.
L’un des principaux enjeux porte notamment sur la gestion des eaux de ruissellement, mais là encore toutes les garanties ont été apportées selon Justin Pilate, chef du service industrie de la DIMENC.
Tractation en cours mais dans la plus grande confidentialité.
Reportage Erik Dufour et Laura Schintu
6 millions de tonnes de résidus à transformer en boue
LUCY est un projet de traitement et de stockage des résidus à sec. L'objectif est de transformer les 6 millions de tonnes de résidus liquide qui sortent du process chaque année pour être reversés dans un immense bassin de rétention, en boue solide stable et compacte.L’opération permettrait de réduire considérablement les volumes et donc allongerait de plus de 20 ans la durée de vie de l’actuelle zone de stockage KO2.
L’autorisation d’exploitation accordée par la Province Sud est donc justifiée à tout point de vue, pour Philippe Michel, le président de la collectivité.
Des risques "maîtrisés"
Après deux ans d’instruction, la Direction des Mines a donc estimé que tous les risques attenants au projet étaient maîtrisés : phase de transition, stabilité du bassin, composition chimique des boues.L’un des principaux enjeux porte notamment sur la gestion des eaux de ruissellement, mais là encore toutes les garanties ont été apportées selon Justin Pilate, chef du service industrie de la DIMENC.
Un financement à trouver
Si elle est indispensable cette autorisation n’est pas suffisante à « la naissance » de Lucy. Reste maintenant à trouver les finances, pas moins de 50 milliards de francs, que Vale cherche à faire financer par un nouveau partenaire industriel.Tractation en cours mais dans la plus grande confidentialité.