Foire de Bourail : la filière ovine-caprine reprend des couleurs

Parmi les 1 800 animaux présents à la foire de Bourail, des moutons.
Alors que 1 800 animaux sont rassemblés à la foire de Bourail ce week-end, zoom sur la filière ovine et caprine. Si le secteur couvre seulement 3% du marché local, il bénéficie d’une plus grande attention des collectivités publiques en termes d’accompagnement et de développement de la génétique.

Olivier Claude est éleveur de chèvres sur les collines de la pointe de Nessadiou, à Bourail. Ce retraité élève ses animaux sur une vingtaine d'hectares. Des chèvres de race Boer, plus résistantes et dont la qualité de la viande est très appréciée en boucherie.

Olivier Claude fait partie du Groupement des éleveurs des petits ruminants, une association de promotion de la filière ovine-caprine. Une filière qui reprend des couleurs, constate-t-il à la foire de Bourail, où il présente des bêtes. "Grâce à l’Agence rurale et à l’Ocef" mais aussi au travail des associations comme la sienne. Et l’Upra ovine-caprine.

Un sursaut après des années difficiles

Jean-Marc Devillers y est technicien. Pour lui, ce sursaut, après des années difficiles, est dû à la réaction des collectivités. Elles veulent accompagner le développement de la filière. Des outils ont été mis en place en conséquence, notamment au travers de la formation des candidats à l’installation et du financement de matériel génétique. 

Ils ont déjà produit des effets. La filière est désormais représentée sur les îles Loyauté, à Maré, par exemple.