Manifestation en soutien à l'emploi local à Bourail

Un peu moins d’une centaine de personnes du district de Ny et des forces vives du village ont marché ce mercredi matin à Bourail, pour soutenir l’emploi local sur la commune. Un cahier de doléances à été déposé au sein de la mairie. 
« Sauvons l’avenir de nos enfants », « fraude à l’emploi local »… Les banderoles portées par les manifestants, représentants du district de Ny et des forces vives du village de Bourail étaient pour le moins équivoques. Une centaine d’entre eux, tout de rouge vêtus, s’est donné rendez-vous ce mercredi matin place Paul Rolly. 

Objectif : faire entendre leur mécontentement devant la mairie, afin de dénoncer des embauches réalisées en Métropole, au détriment de l’emploi local. L’objet de la discorde : un poste de chef de centre au sein de la caserne des pompiers de la commune. Six candidatures ont été présentées, dont une locale, mais le choix de la mairie s’est porté sur un Métropolitain. 
 

On a eu des réunions préalables concernant l’emploi local dans notre commune, notamment concernant des postes dans la sécurité de la ville. Mais on n’a pas été entendus et aujourd’hui, on est obligés de se mobiliser. Cela concerne des postes de pompiers. Ils ont fait venir deux personnes de la Métropole, avec les charges et tout ce que cela comprend. Or il y a des personnes locales compétentes. Nous ce que l’on veut, c’est que les jeunes Calédoniens et Bouraillais, reviennent dans notre commune, ce qui sera moins coûteux pour le budget communal -  Didier Kareu, représentant du district de Ny, porte-parole de la manifestation.


Table ronde

De leur côté, les représentants de la mairie l’assurent : les règles d’embauche ont été respectées. Une rencontre a été organisée ce matin et un second rendez-vous a été fixé pour ce jeudi.
 

Nous avons discuté, nous avons pris le cahier de doléances et à l’issue de notre rencontre, ce qui a été acté c’est que dès demain, jeudi, une réunion sera organisée en mairie avec l’ensemble des pompiers professionnels et volontaires. Aux côtés du maire et de ses adjoints. Afin d’une part, d’exposer le fond du problème et de trouver des solutions en interne. Pour pouvoir remettre la caserne en ordre de marche. C’est-à-dire avec un chef de caserne en intérim, en attendant que puisse être embauché le nouveau chef de caserne.
- Jean-Paul Robelin, troisième adjoint au maire de Bourail


Le reportage de Nathan Poaouteta et Claude Lindor, dans votre journal télévisé à 19h30.