Les confinements, les couvre-feux et la forte présence des forces de sécurité fin 2021 ont certainement aidé à la baisse de la délinquance en limitant les déplacements : 6%, soit près de 900 faits de moins en 2021 qu’en 2020.
Concernant l’atteinte aux biens, on frôle les 24%, soit 469 faits en moins au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier. Des chiffres encourageants à mettre au crédit des forces de l’ordre et des partenaires qui travaillent à la prévention de la délinquance selon Gregory Lecru, le commissaire délégué pour la province Sud. "Comment agir pour atteindre le public le plus large sur des questions fondamentales comme les addictions ou la sécurité routière. Et comment atteindre, le plus efficacement possible, des publics plus ciblés : des jeunes, mineurs ou jeunes adultes, exposés à la délinquance. Mais aussi des adultes ou des mineurs déjà passés à l'acte et comment les aider à se prémunir d'un passage à l'acte en récidive."
Toujours trop de violences conjugales
Les violences intrafamiliales et conjugales restent une des préoccupations majeures de l’ensemble des acteurs. "La baisse n'est pas encore là, malgré tous les dispositifs que nous mettons en place, qu'il s'agisse de la réactivité des services d'enquête par rapport à la conduite de l'enquête elle-même, des mesures de protection des victimes avec le développement du téléphone 'Grave danger'. Nous restons mobilisés et déterminés à faire reculer cette problématique qui est majeure sur le territoire", détaille Yves Dupas, procureur de la République.
Un établissement d’accueil des mineurs et primo-délinquants en situation d’errance
Au menu de ce conseil provincial de prévention de la délinquance également, la réhabilitation de l’ancien foyer de Néméara en établissement d’accueil des mineurs et primo-délinquants en situation d’errance, et un dispositif dédié aux jeunes conducteurs, qui prévoit d’accentuer la prévention autour des risques liés à l’alcool et aux stupéfiants en échange du financement d’heures de conduite.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Lina Waka-Ceou :