Le mis en cause encourt 2 ans de prison. Un homme de 49 ans, originaire de Thio, sera présenté par le parquet, mardi 5 avril, à l'audience de comparution immédiate. L'individu poursuivi a reconnu, durant sa garde à vue, être l'auteur d'un appel malveillant qui a entraîné le déclenchement d'une fausse alerte à la bombe, lundi après-midi, à l'hôpital Gaston-Bourret.
Il est poursuivi du chef de divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse pour les personnes.
L'hôpital évacué après un appel malveillant
Lundi, en début d'après-midi, un appel malveillant a été passé pour avertir qu'une bombe avait été installée au Centre hospitalier territorial. Les gendarmes et les sapeurs-pompiers, prenant la menace au sérieux, ont ordonné l'évacuation du Médipôle. L'accès au site a été sécurisé, puis interdit, et l'alerte a été relayée sur les réseaux sociaux et par les médias. Après vérification, aucun engin explosif n'a été trouvé et une enquête a été ouverte.
Le prévenu poursuivi "a déjà été condamné notamment pour violences volontaires aggravées, destruction de biens et dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles", précise Yves Dupas, procureur de la République. Cette personne a déjà effectué "plusieurs séjours au centre hospitalier spécialisé de Nouville."
Les urgences saturées par la grippe A
Ces faits sont survenus alors que, depuis plusieurs jours, l'établissement de santé signale que ses urgences sont saturées par l'épidémie de grippe A. Un appel aux volontaires, médecins et infirmiers a également été lancé.