Coupe du monde de rugby : face à l'Uruguay, Peato Mauvaka a encore été "l'homme qui tombe à pic"

Peato Mauvaka évolue en club à Toulouse, équipe avec laquelle il a remporté trois fois le Bouclier de Brennus en 2019, 2021 et 2023.
Malmenée par les Uruguayens, l'équipe de France a fini par remporter son deuxième match de Coupe du monde, à Lille, 27 à 12. Encore une fois, Peato Mauvaka a été déterminant en marquant un essai cinq minutes après être entré sur le terrain. Le témoignage de sa maman.

Avec un essai surprise encaissé dans les premières minutes, et une vaillante résistance des Uruguyens jusque dans les dernières minutes, l'équipe de France a été bousculée pour son deuxième match de poule de cette Coupe du monde. Mais elle s'est imposée, 27 à 12. L'arrivée du talonneur Peato Mauvaka, à la 50e minute, a clairement fait du bien. Cinq minutes après son entrée, il a marqué un essai salvateur. 

Le compte-rendu du match par Martin Charmasson :

Compte-rendu du match France-Uruguay ©Martin Charmasson / NC la 1ere

Donnant raison à ceux qui, dans la presse spécialisée, l’ont surnommé "l'homme qui tombe à pic" après la victoire face à la Nouvelle-Zélande, en ouverture de la Coupe du monde. "C’est comme s’il était toujours là au bon moment", commente sa maman, Kolopa, interrogée avant la rencontre France-Uruguay, au stade Pierre-Mauroy, à Lille.

Ses débuts de volleyeur

Ses premiers ballons, Peato Mauvaka, les smashaient, à Katiramona, raconte-t-elle. “Il était bon au volley. Il jouait au rugby avec les jeunes du quartier. “Quand il a été repéré, à 15 ans, il n’avait pas de licence, c’est fou. On l’a faite en 4e vitesse pour qu’il puisse partir.” Au stade toulousain, où il a rapidement été pris en charge par un ex-pilier professionnel, Abraham Tolofua. La suite, c’est une carrière pro avec les rouges et noirs et en équipe de France.

"Peato n'a peur de rien"

Peato n’a peur de rien, il y va franco, il ne se pose pas la question de savoir s'il va se faire mal”, remarque sa maman. Elle, est toujours un peu inquiète. "Je fais un peu l’autruche." Pour elle, "le meilleur moment, c’est la fin du match". Mais sur le terrain, "l’important, pour moi, c’est qu’il fasse son travail. Ce n’est pas la peine qu’il soit titulaire s'il n'est pas bon".

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Au dernier Mondial, au Japon, il a dû sortir du groupe après deux matchs à cause d’une blessure. “Il a beaucoup pleuré, ça nous a beaucoup touchés mais je ne voulais pas qu’il stagne. Je lui ai dit, 'bosse, passe à autre chose. Ce sera une autre Coupe du monde, en France'", poursuit Kolopa Mauvaka avec émotion.

Son témoignage recueilli par Martin Charmasson :