La culture wallisienne et futunienne dûment célébrée à Dumbéa

La culture wallisienne et futunienne célébrée à Dumbéa en février 2020.
Ce samedi, la culture wallisienne et futunienne se déclinait sous toutes ses formes au Parc Fayard de Dumbéa. L’occasion de rappeler l’importance de la coutume et de la culture, tout en partageant avec les autres communautés du territoire.
Ce sont les chanteurs et les danseurs de Taofi ke mau qui ont ouvert les festivités, en souhaitant la bienvenue à la fête de Wallis et Futuna. Le groupe dont le nom signifie « retient ta culture », est le symbole d’une journée qui célèbre l’identité comme une fondation explique Petelo Niuola, président de l’association Taofi ke mau. « Nous voulons faire savoir à toute la génération que la coutume wallisienne et futunienne est très importante pour soi-même. On ne pourra jamais vous reprocher de faire votre propre culture, par contre, on pourra vous reprocher de faire la coutume des autres ». 
 

Spécialités


Respecter sa culture en la maîtrisant et en la partageant au travers de chants ou d’objets, c’est ce que réalise Paselia Tui, artisan de l’association des femmes de Hihifo. Depuis 23 ans, elle fabrique des produits avec le Tapa, tissu d’écorce provenant du faux mûrier. « Avant, c’était fait pour se le nouer autour de la taille, c’était une partie de nos habits. Mais maintenant, on a essayé de faire autre chose et de le moderniser, afin de faire de jolis cadeaux ». 

Une journée ouverte à tous, pour laquelle certains sont même venus de métropole, afin de découvrir des spécialités comme le Kava, à l’image de Philippe Revol. « Le premier verre c’est compliqué, le deuxième ça va mieux, et après le troisième verre... on en réclame un quatrième ! », lance le visiteur amusé. 

Un joli moment de partage qui a séduit les nombreux visiteurs.

Le reportage de Martin Charmasson et Gaël Detcheverry : 
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