Si le Cinécity peine à remplir ses salles à Nouméa, le projet du MK2 suit son cours à Dumbéa. Le chantier avance bien à Koutio et les partenariats commencent à voir le jour. La ville et le complexe viennent de signer une convention qui marque officiellement le début de l’exploitation du MK2.
Bonne nouvelle pour les amateurs du septième art : malgré la crise du cinéma en France et dans le reste du monde à cause du Covid, le calendrier du MK2 est bien maintenu.
L’inauguration est toujours prévue pour la fin du mois de septembre.
Le complexe espère que d’ici là, le rythme de sortie des films sera revenu à la normale, confirme Patrick Baldi, un des porteurs du projet.
MK2 itw Baldi
Un lieu culturel
Le complexe MK2 comportera quatorze salles et 1750 fauteuils. Un projet porteur pour la ville de Dumbéa. Pour les scolaires, mais pas seulement…
« Le MK2, ce n’est pas qu’un cinéma. C’est véritablement un lieu culturel, un lieu où il peut se développer de la sociabilité et les gens peuvent se rencontrer. C’est ça qui est important » explique Célia Martin, chef du service animation à la ville de Dumbéa. « Ce n’est pas qu’un cinéma, il y a aussi des expositions, il peut aussi y avoir des débats, des conférences ».
Education à l’image pour les scolaires
La convention signée jeudi prévoit un dispositif d’éducation à l’image pour les écoliers, les collégiens et les lycéens. Plusieurs centaines de films, avec des supports pédagogiques, seront à la disposition des enseignants. Le premier cycle devrait décortiquer le travail de Michel Ocelot, le réalisateur de Dilili à Paris.
« Le principe, c’est que chaque classe, trois fois dans l’année, va voir un film, accompagnée par un enseignant, et ensuite utilise les outils pédagogiques pour développer différents projets » explique Patrick Baldi, un des porteurs du projet.
Un musée numérique
Le partenariat prévoit également la participation à la plateforme Micro folies. Un musée numérique qui permettra de faire découvrir l’art au plus grand nombre directement dans le hall du cinéma.