"Donc là, j’ai mis le tapis, ensuite, je vais mettre l’amortisseur, pour soulager le dos, pour qu’il y ait moins de chocs. Et puis là, je vais mettre la selle". Rachel s’apprête à monter Geoxx, son cheval âgé de 8 ans, qu’elle retrouve pour le concours ce dimanche. C’est la première fois depuis de longues semaines. "Je sais que j’ai une très bonne coach qui s’occupe bien des chevaux, mais il m'a beaucoup manqué".
112 cavalières et cavaliers se sont réunis ce dimanche, au Yala ranch de Dumbéa. L’occasion pour plusieurs clubs de la province Sud de se retrouver. De quoi ravir Fantyne, membre du club de Dumbéa : "On voit tous les autres gens des autres clubs. Ça nous refait un peu de vie sociale aussi, quand même. Et puis, être en concours, reprendre la compétition, ça fait du bien".
Une ambiance de compétition que Yéléna, elle aussi cavalière du club de Dumbéa, avait hâte de retrouver : "On ne pensait pas avoir vraiment de concours, cette année. Organiser ce concours ce week-end, c’est un peu ce qui était attendu. Je suis contente que ça ait pu se faire. Et s'il y a d’autres concours, bien sûr, je ferais tout pour participer".
Maintenir le niveau
En raison des évènements, plusieurs compétitions ont dû être annulées. Mais ça n’a pas découragé les instructeurs et les clubs pour organiser ce concours fédéral officiel, en lien avec la fédération française d’équitation. Pour Thibaut Damas, des écuries Ouessant à La Tamoa, reprendre la compétition, "c’est important pour entretenir la motivation des cavaliers. L’entrainement à la maison, c’est bien. Mais au bout d’un moment, on a besoin de la carotte qui fait avancer. Et les compétitions, c’est un peu ce produit-là, qui permet de pouvoir orienter les entraînements et faire progresser les cavaliers".
Les cavaliers ont déjà noté dans leurs agendas…. Deux autres concours sont programmés pour le mois de septembre.