Noël en mode solidaire dans le Grand Nouméa

Rendez-vous solidaire le 14 décembre 2024, à Nouméa, avec l'association Un sandwich pour autrui.
À l’approche des fêtes, des associations tentent de retisser le lien social et d’apporter de l’aide aux familles les plus démunies. Zoom sur les initiatives qui se sont concrétisées samedi 14 décembre à Dumbéa-sur-mer et à la Vallée-des-Colons.

Offrir un Noël festif dans un contexte économique difficile, c’est la mission que l’association N Gere K et le Secours populaire se sont données. C'était toute la journée du samedi 14 décembre, à la maison de quartier de Dumbéa-sur-mer. Une centaine de familles vivant dans le secteur ainsi qu'à Koutio ont profité des festivités. Au programme, un repas partagé, des ateliers créatifs, des jeux ou encore des promenades à poney.  

Un père Noël "vert"

"Le thème, c'est le père Noël vert", explique Fiona Aucher, la trésorière de l’association N Gere K. "Le père Noël rouge habituel ne peut pas forcément aller dans toutes les maisons, et notamment dans celles des plus démunis. Donc, l'idée était d'offrir à tous les enfants de Dumbéa-sur-mer un Noël avec plusieurs activités pour leur donner le sourire." Y compris "un mur d'expression, afin que les gens se racontent, fassent des appels à la paix ou des voeux de solidarité".

Le reportage de Joanna Robin

 

En lien avec le Secours populaire français, les distributions de denrées sont régulières, depuis septembre, à Dumbéa. L’association Samaritan's purse se joindra prochainement à N Gere K pour organiser une nouvelle tournée de cadeaux aux enfants de la commune.

"C'est compliqué en ce moment"

C'est aussi samedi, mais à Nouméa, au collège Champagnat de la Vallée-des-Colons, que l’association Un sandwich pour autrui organisait son repas de Noël au profit des plus démunis. L’occasion, pour les personnes en situation de précarité, de partager un moment convivial devant des assiettes bien remplies. "Pour toutes les personnes isolées, qui n'ont pas de famille ou de proches", décrit la vice-présidente de l’association, Luna Lopes.

"Mais aussi les enfants qui vivent dans des familles en difficulté financière et qui n'ont pas l'opportunité de [passer] les fêtes comme les autres. C'est pourquoi il y a une maquilleuse, un chateau gonflable, les fanfares et les chanteuses pour essayer de leur apporter cette fête." Et de glisser : "C'est compliqué en ce moment, les gens ont plus tendance à se diviser qu'à se réunir. Il était important de continuer à le faire cette année."

Laura Schintu a rencontré Luna Lopes et Fabrice, qui a vécu ce moment :

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