Avis aux usagers, les bus Carsud sont à l’arrêt jusqu’à lundi inclus. Depuis ce samedi matin, les chauffeurs sont rassemblés au dépôt de la compagnie à Normandie où ils manifestent leur colère après l’agression, ce vendredi soir, d’une de leurs collègues à Dumbéa.
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La conductrice roulait en direction de Val-Suzon quand un homme muni d’un fusil de chasse est monté à bord, vers 20 heures, à hauteur d’un arrêt de bus de Katiramona. En état d’ébriété, l’individu l’a menacée avec son arme, puis a tiré un coup de feu en l’air, après être descendu du car. La conductrice a déposé les derniers passagers jusqu’à leur arrêt avant d’être conduite aux urgences. Au lendemain de l’agression, elle est encore sous le choc.
Suite à cette agression, le personnel de la compagnie a fait valoir son droit de retrait pendant trois jours. Il n’y aura donc pas de bus jusqu’à lundi inclus, sur l’ensemble du réseau Carsud. Une manière pour les chauffeurs d’exprimer leur soutien envers leur collègue. Mais aussi leur ras-le bol face à des incivilités, voire des agressions, en recrudescence. "Tous les jours, des fois c'est le matin à 4 heures, des fois c'est le soir à 20 heures, parfois c'est à midi... Les gens sont énervés et s'en prennent aux chauffeurs. Ils aiment nous insulter, nous menacer, et les agressions sont de plus en plus violentes avec l'usage de couteaux et de fusils. Ça arrive de plus en plus régulièrement. Avant, c'était une fois tous les quatre ou cinq ans, maintenant c'est tous les ans qu'on a une agression importante." regrette Brigitte, conductrice chez Carsud.
La direction dénonce, elle aussi, cet acte de violence et envisage de renforcer son dispositif de sécurité. "Dès la semaine prochaine, la direction du SMTU et les élus vont se réunir pour discuter des objectifs et des solutions à apporter au niveau de la sécurité et de la sûreté sur le réseau. Par exemple, on pense à rajouter des agents de sécurité à l'intérieur des bus, à mobiliser la police et la gendarmerie sur des contrôles en opération conjointe avec les agents de sécurité de la société." explique Wesley Cariou, le responsable du contrôle, de la médiation et de la sécurité.
L’enquête a été confiée à la brigade de Dumbéa. Les gendarmes comptent s’appuyer sur les images enregistrées par les caméras à bord du véhicule pour identifier formellement l’agresseur.
Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor :
J'ai peur pour mes collègues... Il y a vraiment des gens, je ne comprends pas... Hier, il ne m'a pas tué mais il pourrait tuer quelqu'un... un autre collègue...il pourrait s'en prendre à quelqu'un d'autre.
- Alexandra, victime
Une suspension des rotations pendant 3 jours
Suite à cette agression, le personnel de la compagnie a fait valoir son droit de retrait pendant trois jours. Il n’y aura donc pas de bus jusqu’à lundi inclus, sur l’ensemble du réseau Carsud. Une manière pour les chauffeurs d’exprimer leur soutien envers leur collègue. Mais aussi leur ras-le bol face à des incivilités, voire des agressions, en recrudescence. "Tous les jours, des fois c'est le matin à 4 heures, des fois c'est le soir à 20 heures, parfois c'est à midi... Les gens sont énervés et s'en prennent aux chauffeurs. Ils aiment nous insulter, nous menacer, et les agressions sont de plus en plus violentes avec l'usage de couteaux et de fusils. Ça arrive de plus en plus régulièrement. Avant, c'était une fois tous les quatre ou cinq ans, maintenant c'est tous les ans qu'on a une agression importante." regrette Brigitte, conductrice chez Carsud.
Vers un renfort de la sécurité dans les bus
La direction dénonce, elle aussi, cet acte de violence et envisage de renforcer son dispositif de sécurité. "Dès la semaine prochaine, la direction du SMTU et les élus vont se réunir pour discuter des objectifs et des solutions à apporter au niveau de la sécurité et de la sûreté sur le réseau. Par exemple, on pense à rajouter des agents de sécurité à l'intérieur des bus, à mobiliser la police et la gendarmerie sur des contrôles en opération conjointe avec les agents de sécurité de la société." explique Wesley Cariou, le responsable du contrôle, de la médiation et de la sécurité.
L’enquête a été confiée à la brigade de Dumbéa. Les gendarmes comptent s’appuyer sur les images enregistrées par les caméras à bord du véhicule pour identifier formellement l’agresseur.
Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor :