Le street-art s’est imposé dans le quotidien des Dumbéens. Depuis quelques années, le graffiti s’expose sur les murs du cinéma, sur les avenues, ou encore sur les façades de résidence. C'est le cas de la dernière fresque réalisé par l'artiste Famax : un portrait XXL de Nelson Mandela.
Des touches de gaieté qui s’étendent aussi au centre-ville, pour le grand plaisir des habitants. Comme la Dumbéenne Christiane Lee : "J’habite ici dans le quartier et je trouve que ça embellit le quartier. Ça fait très joli, quoi."
Dynamisme dans les quartiers
L'enthousiasme est aussi au rendez-vous chez les commerçants, qui voient dans cet art public une façon d’aider les quartiers et les entreprises à prospérer. "Ça participe à l’ensemble d’une dynamique que la ville de Dumbéa essaye de mettre en place. On le ressent bien par toutes ces petites peintures murale. Elles sont très belles d’ailleurs, et très réussies", explique Mathieu Bischoff, gérant du restaurant Wok & Rolls.
Les artistes s'exposent à la critique
Près du Médipole, un parcours de fresques est en cours de réalisation. Plusieurs artistes y ont mis leur patte, partageant chacun leur univers. À l’image de Kuby qui s’est emparé du thème de l’environnement. Et qu’importe si sa création est soumise au temps, au vandalisme, au jugement. "Je pense que c’est la définition même de l’artiste de se mettre à nu. Il s’expose à la critique, des jets de tomates ou un public qui le hue, c’est la même chose. On s’expose aux coups de klaxon pour nous encourager mais on s’expose aussi aux 'haters'... Ça fait partie du jeu !"
Contrairement aux tags, ces fresques murales sont développées dans un cadre légal car elles sont commandées et rétribuées.