Le regain d’intérêt pour les valeurs minières qui s’est fortement manifesté en Asie depuis la mi-août tient la distance. Le nickel qui a atteint un plus haut à 11.900 dollars par tonne la nuit dernière s’échange autour de 11.600 dollars mardi. Les primes montent en Asie.
Il monte puis il reprend son souffle mais la tendance est positive. Les achats de nickel et de cuivre ont atteint de nouveaux records en Chine ces derniers jours. « Seule l’annonce d’une probable hausse des exportations indonésiennes du producteur PT Aneka Tambang a contribué à calmer le jeu, mais ce n’est qu’un répit car les options d’achats de nickel sont en hausse de 41 % » souligne Alexander Bayliss analyste du négociant Marex Spectron.
De 64 à 57 euros, la rechute est donc importante et le gain de la veille est effacé. Le cours de l’action Eramet s’est aligné sur le prix de vente des deux banques italiennes.
Mardi, Eramet avait progressé de près de 10 %. L’envol du titre faisait suite à l’engouement des investisseurs pour l’offre obligataire d’un montant de 525 millions d’euros proposée par le premier producteur mondial de ferronickel (Nouvelle-Calédonie) et de ferromanganèse (Gabon). Par ailleurs, Eramet pourrait confirmer son entrée dans le marché prometteur du lithium en Argentine, pour les batteries des véhicules électriques en Chine, croit savoir le Mining Journal de Londres.
Nickel, Chine, transition énergétique
La récente annonce d’un possible passage au « tout électrique » pour les voitures en Chine après 2040 a relancé la spéculation sur les besoins en nickel et en lithium pour la production de millions de batteries automobiles : « Le cours du nickel a frôlé les 12.000 dollars la nuit dernière en Asie. Les négociants chinois achètent massivement, les primes sur les contrats de nickel ont atteint des niveaux records, les cours prévisibles à trois mois sont excellents, il y a longtemps que je n’avais pas vu ça » précise Perrine Faye rédactrice en chef pour le nickel au Metal Bulletin de Londres.D'un italien, l'autre
Alors que le nickel fait l’objet d’achats records en Asie, Eramet est bousculé entre des annonces contradictoires. Les unes sont positives, les autres sont négatives. Mais ce sont les dernières qui comptent. Le titre Eramet cédait jusqu’à 11 % de sa valeur à 56,20 euros mercredi en matinée à Paris. La raison ? Les banques italiennes Intesa Sanpaolo et Unicredit ont annoncé mardi soir la cession de 2.971.186 actions du groupe minier, à 57 euros par titre. Les acheteurs, qui ne sont pas encore connus, sont des investisseurs qualifiés italiens et des investisseurs institutionnels étrangers.De 64 à 57 euros, la rechute est donc importante et le gain de la veille est effacé. Le cours de l’action Eramet s’est aligné sur le prix de vente des deux banques italiennes.
Mardi, Eramet avait progressé de près de 10 %. L’envol du titre faisait suite à l’engouement des investisseurs pour l’offre obligataire d’un montant de 525 millions d’euros proposée par le premier producteur mondial de ferronickel (Nouvelle-Calédonie) et de ferromanganèse (Gabon). Par ailleurs, Eramet pourrait confirmer son entrée dans le marché prometteur du lithium en Argentine, pour les batteries des véhicules électriques en Chine, croit savoir le Mining Journal de Londres.