Il y aurait moins de vols de bétails et d'actes de braconnage : constat établi par le collectif des éleveurs qui se réunissait ce samedi à La Foa. Moins d'actes mais toujours un traumatisme pour ces éleveurs qui travaillent désormais étroitement avec la gendarmerie pour contrer cette délinquance.
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Au cinéma de La Foa où ils étaient réunis, les éleveurs ont témoigné des harcèlements qu’ils subissent de la part des braconniers.
Ce qui se joue en Brousse tient parfois de la terreur. Des coups de feu la nuit, des 4X4 anonymes en maraude, et des animaux parfois torturés pour le plaisir, ou pour faire peur.
Des statistiques à décrypter avec prudence : « Tous les éleveurs ne déposent pas systématiquement plainte, l’observatoire de la Chambre d’agriculture n’a pas le retour des récépissés de dépôts de plaintes qui nous permettent à nous d’établir des statistiques » explique Jean-Pierre Blanc, porte-parole du collectif des éleveurs. « Donc tous ces éléments là font que les chiffres qui sont affichés aujourd’hui sont en-dessous de la réalité. Mais malgré tout, effectivement, on peut constater qu’on a vraiment une régression des vols et des abattages de bétail. »
« Ce qui nous manque, c’est essentiellement des remontées du terrain, que les gens observent et nous fassent remonter les choses qui sont anormales, tous les comportements suspects, tous les véhicules qui sont dans un secteur où il ne devraient pas être, que tous ces éléments nous soient remontés en temps réel » explique le Lieutenant-colonel Roger Alves, commandant de la compagnie de gendarmerie de La Foa. Pas un appel à la délation, mais « une manière de veiller les uns sur les autres, un peu comme le système des voisins vigilants ».
Cette sécurité participative a déjà permis l’arrestation de quelques dizaines de « viandards » en province Sud, mais de nuit comme de jour les éleveurs savent qu’ils devront toujours affronter le fléau du braconnage.
Le reportage d'Antoine le Tenneur et Laura Schintu.
Ce qui se joue en Brousse tient parfois de la terreur. Des coups de feu la nuit, des 4X4 anonymes en maraude, et des animaux parfois torturés pour le plaisir, ou pour faire peur.
Vingt millions de pertes l’an dernier, soixante-dix il y a cinq ans
Pourtant, depuis que les « éleveurs en colère » se sont portés partie civile, depuis qu’ils se sont mobilisés, le nombre de vols de bétail serait en baisse. Vingt millions de pertes l’an dernier, contre plus de soixante-dix il y a cinq ans.Des statistiques à décrypter avec prudence : « Tous les éleveurs ne déposent pas systématiquement plainte, l’observatoire de la Chambre d’agriculture n’a pas le retour des récépissés de dépôts de plaintes qui nous permettent à nous d’établir des statistiques » explique Jean-Pierre Blanc, porte-parole du collectif des éleveurs. « Donc tous ces éléments là font que les chiffres qui sont affichés aujourd’hui sont en-dessous de la réalité. Mais malgré tout, effectivement, on peut constater qu’on a vraiment une régression des vols et des abattages de bétail. »
Un partenariat avec la gendarmerie
Ce samedi, les éleveurs renouvelaient leur contrat de vigilance avec les forces de gendarmerie. Des militaires toujours en demande d’informations sur le terrain.« Ce qui nous manque, c’est essentiellement des remontées du terrain, que les gens observent et nous fassent remonter les choses qui sont anormales, tous les comportements suspects, tous les véhicules qui sont dans un secteur où il ne devraient pas être, que tous ces éléments nous soient remontés en temps réel » explique le Lieutenant-colonel Roger Alves, commandant de la compagnie de gendarmerie de La Foa. Pas un appel à la délation, mais « une manière de veiller les uns sur les autres, un peu comme le système des voisins vigilants ».
Cette sécurité participative a déjà permis l’arrestation de quelques dizaines de « viandards » en province Sud, mais de nuit comme de jour les éleveurs savent qu’ils devront toujours affronter le fléau du braconnage.
Le reportage d'Antoine le Tenneur et Laura Schintu.