Les obsèques du grand chef et maire de l'île des Pins, ex-sénateur LR, ont été célébrées ce jeudi matin à Vao. Amis, famille, compagnons politiques, proches et anonymes, plus d'un millier de personnes ont suivi la cérémonie.
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Un dernier hommage à Hilarion Vendegou, six jours après l'annonce de son décès. A la grande chefferie de Vao, une cérémonie s'est ouverte jeudi matin par des coutumes et des discours devant la dépouille du grand chef.
Puis le cortège s'est dirigé vers l'église de Vao pour l'office religieux. L'église n'était bien évidemment pas suffisante pour accueillir les nombreuses personnes venues se recueillir.
Un reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
C’est toujours en tant que conseiller municipal mais sur une liste RPCR qu’il est élu sur son île, à Kunié, en 1983. Il en devient maire six ans plus tard. Ce fauteuil, il le conservera jusqu’en 2014. Cette année-là, lors des municipales, sa liste est battue par une liste indépendantiste. Après une série de démissions et de recours, Hilarion Vendégou est réélu à la tête de la commune en décembre 2015. Il en était toujours le maire au moment de son décès.
Parallèlement à son poste municipal, il sera sénateur avec Pierre Frogier sous l’étiquette UMP pour Les Républicains entre 2011 et 2017; un mandat qu’il ne souhaitera pas renouveler. Hilarion était une personnalité connue et reconnue à Paris, comme sur l'ensemble du territoire. Les membres du Rassemblement-Les Républicains le citent comme un homme droit, intègre et courageux. "C'est une immense perte pour le Rassemblement. Il a montré le chemin de droiture à ceux qui ont eu la chance de l'accompagner."
En raison de la nouvelle loi sur le non-cumul des fonctions, il privilégiera son île et sa fonction de maire. Une fonction qu’il aura assurée avec autorité pendant plus de vingt-cinq ans. Vingt-cinq ans qui auront vu le développement touristique de l’Île des Pins, la création de l’usine du Sud et le premier référendum.
En juillet 2019, il a fêté ses quarante ans de responsabilités coutumières.
Plus d'un millier de personnes
La messe s'est déroulée en présence des autorités civiles et de nombreuses personnalités politiques. Laurent Prévost, le Haut-commissaire de la République, Thierry Santa, le président du gouvernement, Christophe Marietti, le commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie, Roch Wamytan, le président du Congrès. Mais aussi Pierre Frogier, Virginie Ruffenach, Eddie Lecourieux, amis et compagnons politiques.Un reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
Biographie
Grand Chef, maire, sénateur de la République : Hilarion Vendégou a connu toutes les époques et les grandes étapes politiques calédoniennes. Né le 4 septembre 1941, il débute en politique dans les années 1970. Après dix ans dans l’enseignement comme instituteur à Moindou, Hienghène puis Koné, il devient conseiller municipal de Koné sur la liste Union Calédonienne.C’est toujours en tant que conseiller municipal mais sur une liste RPCR qu’il est élu sur son île, à Kunié, en 1983. Il en devient maire six ans plus tard. Ce fauteuil, il le conservera jusqu’en 2014. Cette année-là, lors des municipales, sa liste est battue par une liste indépendantiste. Après une série de démissions et de recours, Hilarion Vendégou est réélu à la tête de la commune en décembre 2015. Il en était toujours le maire au moment de son décès.
Parallèlement à son poste municipal, il sera sénateur avec Pierre Frogier sous l’étiquette UMP pour Les Républicains entre 2011 et 2017; un mandat qu’il ne souhaitera pas renouveler. Hilarion était une personnalité connue et reconnue à Paris, comme sur l'ensemble du territoire. Les membres du Rassemblement-Les Républicains le citent comme un homme droit, intègre et courageux. "C'est une immense perte pour le Rassemblement. Il a montré le chemin de droiture à ceux qui ont eu la chance de l'accompagner."
En raison de la nouvelle loi sur le non-cumul des fonctions, il privilégiera son île et sa fonction de maire. Une fonction qu’il aura assurée avec autorité pendant plus de vingt-cinq ans. Vingt-cinq ans qui auront vu le développement touristique de l’Île des Pins, la création de l’usine du Sud et le premier référendum.
En juillet 2019, il a fêté ses quarante ans de responsabilités coutumières.