Le Blackwoodstock rock and arts festival se termine cette nuit, à Moindou. Au programme du samedi, une demi-douzaine de groupes extérieurs à la Calédonie, encadrés par de nombreuses formations locales. Environ 2000 spectateurs étaient décomptés hier, pour une soirée marquée par l'ouragan Wampas.
Après les «Franco» au début du mois, place à un autre événement musical de grande ampleur. Un rendez-vous qui déménage, dans la joie et l’autodérision. Le Blackwoodstock rock and arts festival vit depuis vendredi sa cinquième édition. La deuxième sur le site de Fort-Teremba, à Moindou, où ont été dressées pas moins de cinq scènes et la multitude de tentes qui abritent les festivaliers restés dormir sur place. Sans parler des bénévoles, puisqu’au moins 180 petites mains s’affairent à ce week-end de folie.
Puis le défilé des invités a débuté avec Jérémy Nattagh. L’ingénieux multi-instrumentiste a posé ses hangs sur la scène principale et a manié ces instruments semblables à de petites soucoupes volantes pendant que la compagnie Art’i’Flam déroulaient ses jongleurs de feu. Une prestation à la fois douce et rythmée, que le musicien métropolitain annonçait dans ce reportage de Karine Arroyo et Laura Schintu.
L’artiste âgé de 54 ans a servi des titres de son album sorti cette année, «Un coup de queue de vache», autant que les grands classiques que les connaisseurs attendaient. La Chauve-souris, Monsieur, Croque, Louise, Le Chat botté ont ainsi été convoqués. Des apparitions entrecoupées par de drôles d’histoires parlées, mais toujours rimées, comme Thomas Fersen l’expliquait plus tôt à Karine Arroyo et Sylvie Hmeun.
Un autre changement d’ambiance plus tard, les festivaliers encore d’attaque découvraient sur la scène principale l’univers néo-psychédélique de Pete International airport, servi par une ambiance très esthétique.
Grand écart musical
La première date du Blackwoodstock 2017 a fait se déplacer hier environ 2000 spectateurs, selon les organisateurs, pour une soirée marquée par un grand écart musical. Les concerts avaient été ouverts en fin d’après-midi par les groupes calédoniens, qui sont en tout presqu’une trentaine à faire entendre leurs compositions.Puis le défilé des invités a débuté avec Jérémy Nattagh. L’ingénieux multi-instrumentiste a posé ses hangs sur la scène principale et a manié ces instruments semblables à de petites soucoupes volantes pendant que la compagnie Art’i’Flam déroulaient ses jongleurs de feu. Une prestation à la fois douce et rythmée, que le musicien métropolitain annonçait dans ce reportage de Karine Arroyo et Laura Schintu.
Dans le monde de Fersen
Devant les gradins du Fort, c’est un poète gouailleur, un acrobate des mots, un faux cynique, qui attendait le public en la personne unique de Thomas Fersen. Trônant au piano, accompagné d’une violoniste, l’auteur-compositeur-interprète a réussi à emporter les spectateurs dans son drôle de monde.
Histoires chantées et parlées
L’artiste âgé de 54 ans a servi des titres de son album sorti cette année, «Un coup de queue de vache», autant que les grands classiques que les connaisseurs attendaient. La Chauve-souris, Monsieur, Croque, Louise, Le Chat botté ont ainsi été convoqués. Des apparitions entrecoupées par de drôles d’histoires parlées, mais toujours rimées, comme Thomas Fersen l’expliquait plus tôt à Karine Arroyo et Sylvie Hmeun.Explosifs Wampas
Une parenthèse un peu magique, contrebalancée par un concert explosif sur la scène principale. La promesse Wampas a été tenue, le groupe punk rock a dé-ton-né. Didier Wampas, 55 ans, a mis le feu d’entrée. Le showman s’est empressé de plonger dans son élément : le public. Il l’a traversé. A slamé dessus, assis, debout et couché. L’a fait monter sur scène. L’a contourné. A tenté de le faire pogoter «comme au Hellfest».Un concert d'anthologie
Une bête de scène et un son vraiment rock, avec des titres tirés des albums d’hier comme d’aujourd’hui. Les Wampas n'ont pas oublié de sortir le porte-feuille de Manu Chao. Un concert qui devrait rester dans les annales du festival. «Légendaire», lance même Jean-Marc Desvals, président de l’association Blackwoodstock. «On les a fait venir pour ça, ils sont vraiment dans l’esprit du festival.»
Enchaînement
Moustaches Gracias, groupe né à Albi avec des membres installés en Calédonie, devait enchaîner sur ce raz-de-marée. Mission remplie, le public s’est laissé chavirer dans cet autre répertoire, de musique traditionnelle populaire.Un autre changement d’ambiance plus tard, les festivaliers encore d’attaque découvraient sur la scène principale l’univers néo-psychédélique de Pete International airport, servi par une ambiance très esthétique.