Son quotidien a bien changé depuis le début de la crise. L'ambulancier de la commune du Mont-Dore a une grande responsabilité dans la réalisation des interventions, puisqu'il doit garantir le bon fonctionnement des équipements nécessaires à la prise en charge des victimes, notamment pour les évacuations sanitaires. "Pour tout ce qui est évasans, on est obligé de ramener les patients sur le Vallon-Dore. De jour l'hélico du Samu se pose au Rimap et la nuit dans la mesure où le débarcadère est libéré, qu'il y a moins de véhicules, l'hélico du Samu se pose au niveau du débarcadère du Vallon-Dore.
Une cinquantaine de personnes
Depuis le début du conflit, une cinquantaine de personnes ont été transférées. "Dans la mesure où on arrive à assurer le transfert sur Nouméa, ça ne pose pas de problème. On arrive à assurer les urgences. Le souci c'est plutôt pour les spécialistes. Pour ce qui concerne les disponibilités sur Nouméa, ou même au Médipole", poursuit cet ambulancier.
Pour ce patient, aller chercher ses médicaments reste relativement compliqué. "Je viens de Yaté pour aller à l'hôpital. Je viens d'arriver, et je suis obligé d'attendre le bateau pour traverser."
Une opération de déblayage ce samedi matin
Des difficultés qui durent alors qu'une vaste opération de déblayage a eu lieu ce samedi sur la RP1. Si la grande majorité des axes routiers ont été libérés sur le sud de la commune, il reste deux secteurs à éviter insiste Michel Baudry, adjoint au maire de la ville en charge de la sécurité, Saint-Louis et la Conception.