Le festival de rock du Mont-Dore a fait le plein

Des décibels, des cylindrées et des amateurs de Rock heureux ! Le festival de Rock du Mont Dore a une fois encore été un franc succès. Ce samedi soir, les amateurs du genre ce sont donnés rendez vous dès 19h00 au centre culturel de la ville pour danser et bouger aux rythmes de quatre groupes.
Ce sont les Leäk, un groupe Calédonien, qui ont ouvert la soirée avec un Rock instrumental plutôt « soft » pour « mettre les oreilles des spectateurs au diapason, et ensuite monter crescendo » selon Laurent Navarro, président de l’association Rock Connection, organisatrice de l’événement. 
Malgré des petits problèmes de guitare, le groupe Botox, du Caillou lui aussi, a su mettre une partie de la salle debout. Des ennuis techniques largement oubliés notamment grâce à une ouverture de prestation, sur le son d’un discours d’unité, de respect et de paix ; extrait du fameux film « le dictateur » de Charlie Chaplin. Incident vite noyé sous une avalanche de décibels, le batteur ayant profité des petits ennuis instrumentaux du  « lead singer » pour se déchaîner sur sa batterie, pour le plus grand plaisir du public. Le leader « Gégé » Leloup a même ironisé en coulisse qu’il songeait à mettre l’instrument au feu ou au barbecue !

Les membres du club islanders bikers qui avaient justement en charge la buvette, en auraient certainement fait un feu de joie pour griller les merguez et les brochettes de cerfs en vente pendant les entractes. 
En attendant que les deux groupes Australiens clôturent la soirée, le public a ainsi pu se désaltérer et se sustenter en jetant un œil sur les belles Harley Davidson garées à l’entrée du centre culturel toute la soirée.
Le festival s’est terminé comme promis sur des notes un peu plus « hardcore », d’abord avec les Spitting Swallows (Les hirondelles cracheuses) puis les Mercy Kills (La clémence tue), tous originaires de Melbourne. Le public désormais chaud après le passage des groupes locaux a ainsi pu « bouger » sur les rythmes endiablés des Australiens. Succès incontesté pour cette 8ème édition.
Le reportage de Heidi Yieng Kow et Patrick Nicar 
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