Le stock de verre a été «évacué» de La Coulée, annonce le Mont-Dore

Le stock de verre de La Coulée en mai 2019.
Il avait atteint des quantités impressionnantes et s'était mué en polémique : le dépôt de verre constitué par la commune du Mont-Dore en attendant de trouver une filière de revalorisation a été dégagé, signale la mairie. Il doit servir à fabriquer des «graves concassées recyclées».
Fin mars, la province Sud mettait en demeure la mairie du Mont-Dore à propos des quantités de verre entassées dans sa zone industrielle de La Coulée. La municipalité devait transmettre sous trente jours des précisions sur ce stock, et son plan d’action pour l’évacuer. 
 

Des dizaines de milliers de bouteilles

Des bouteilles entreposées par dizaine de milliers, dans le cadre du tri des déchets ménagers initié par la commune il y a une douzaine d’années. Depuis 2008, 1130 mètres cubes de verre, souillé au fil du temps et mélangé à de la terre, avaient été entassés. L’ambition écologique s’était transformée, les années passant, en scandale aux yeux de riverains et de bénévoles. En mai, un reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor faisait le point sur le sujet : 
©nouvellecaledonie
 

Evacué vers la carrière Audemard

C'est ce stock historique qui a été enlevé. La mairie le signale sous la forme d’un communiqué diffusé jeudi 26 septembre : «Ce dépôt de déchets non-dangereux de verre a été définitivement et intégralement évacué en août dernier, vers le site de la société Audemard», annonce-t-elle en ajoutant : «L’entreprise s’est engagée auprès de la Ville à stocker ces déchets et à les utiliser pour la fabrication de graves concassées recyclées, qui seront ensuite utilisées lors de travaux d’aménagement sur la commune du Mont-Dore.» 
 

La zone de stockage «remise en état»

Communiqué qui précise : «Au début du mois d’août, la province Sud a réalisé une visite de terrain, afin de vérifier l’évacuation effective de ce stock de déchets non-dangereux. La remise en état de la zone de stockage est terminée, et cette dernière ne présente plus, aujourd’hui, de déchets historiques.»