Avenir institutionnel : la deuxième journée de trilatérales a débuté à Nouméa

La délégation des Loyalistes, menée notamment par Sonia Backès et Nicolas Metzdorf.
Au lendemain d'une première journée marquée par l'image -devenue rare- de tous les groupes politiques autour d'une même table, les négociations sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie ont repris ce jeudi matin au sein du haut-commissariat à Nouméa.

Elles sont à nouveau toutes réunies autour du ministre des Outre-mer pour trouver un accord global. Les différentes délégations ont repris leur place autour d'une même table, ce jeudi 27 février à 9 heures, au deuxième jour des négociations lancées par Manuel Valls. Les participants sont ensuite sortis à midi pour déjeuner, avant une reprise attendue à 15 heures.

D'après nos informations, la journée devrait cette fois-ci exclusivement se dérouler sous forme de pleinière contrairement à la veille, où des bilatérales avaient entrecoupé la session de trilatérales dans l'après-midi.

"L'ambiance est constructive, c'est important. On est toujours ensemble autour de la table pour discuter, on va maintenant rentrer un peu plus précisément dans les sujets mais on prend le temps", a indiqué l'ex-député Philippe Dunoyer, membre de la délégation Calédonie Ensemble. Les discussions peuvent-elles en quelques jours aboutir à un accord attendu depuis bientôt quatre ans ? "Il y a la volonté des uns et des autres que l'on arrive à un résultat dans un délai raisonnable", a en tous cas souligné Jean-Pierre Djaïwé, l'un des représentants de la délégation UNI. 

Les différentes délégations, ici celle du FLNKS, sont arrivées peu avant 9 heures pour cette deuxième journée de négociations.

Discrétion de mise

Du reste, aucun des participants aux négociations ne s'épanche concernant le contenu des négociations et l'avancée des discussions. "Toutes les questions, tous les sujets ont été évoqués", s'est contenté de résumer Jean-Pierre Djaïwé en réponse à une question sur le fond des discussions. En arrivant en Nouvelle-Calédonie samedi dernier, Manuel Valls avait quant à lui indiqué les trois axes principaux des réunions à venir : le lien avec la France, la gouvernance et la définition d'un nouveau contrat social.

Les négociations sont pour l'instant prévues pour durer jusqu'à ce vendredi, mais la session pourrait s'avérer plus longue. Ce mercredi, le ministre a annoncé décaler son départ d'un jour pour "donner toutes les chances à la discussion".