Après avoir été reçus dans les bureaux de la Cafat vendredi, les anesthésistes-réanimateurs qui avaient décidé de ne plus assurer les accouchements et opérations lourdes à compter du 15 juin, ont à nouveau acté la suspension de leur mouvement, jusqu'au 1er juillet prochain.
Les anesthésistes-réanimateurs avaient acté la suspension des accouchements et des opérations lourdes à la Clinique Kuindo-Magnin, à compter du 15 juin. Ces derniers avaient décidé de ne plus assurer leurs gardes pour dénoncer un manque de "moyens et de sécurité". Une décision finalement repoussée au 21 juin, pour laisser une chance au dialogue.
Un dialogue qui a débuté ce vendredi au travers d'une rencontre, qui a réuni les anesthésistes réanimateurs de la clinique et la direction aux côtés de la Cafat, et des services de la Direction des affaires sanitaires et sociales. Un rendez-vous pendant lequel les anesthésistes ont acté la prolongation de la suspension de leur mouvement, jusqu'au 1er juillet prochain.
"Les échanges ont permis à chacun d'exprimer leurs besoins"
"Les échanges, transparents et factuels, ont permis à chacun d’exprimer leurs besoins, les contraintes médicales, organisationnelles et financières. Tant du côté des médecins que de la clinique, et des institutions sanitaires", assurent les professionnels de santé dans un communiqué.
Deux heures de rencontre pendant lesquels la demande des anesthésistes de poursuivre une garde sur place, à condition de mettre en adéquation les ressources humaines nécessaires à la sécurisation de leur activité, "a été reconnue comme légitime, par tous les participants".
Réunions de travail
Des réunions de travail entre la clinique et les services de la Cafat ont été planifiées pour la semaine prochaine. Le dossier de la sécurisation de la permanence des soins à la clinique, sera également inscrit à la commission santé qui se tiendra le 24 juin prochain, "afin d’informer les administrateurs de la Cafat du fond, et des problématiques de ce dossier".
Les anesthésistes ont décidé de prolonger la suspension de leur mouvement jusqu'au 1er juillet prochain, "pour permettre ce temps de travail acté en réunion", annonce le communiqué. "Au-delà de cette date, si les demandes sécuritaires ne sont pas accordées, les anesthésistes ont confirmé aux tutelles l’arrêt de leur garde sur place".