Pas de cours de maths ou d'histoire-géographie, ce mercredi matin au collège de Kaméré, à Nouméa. A la place, les élèves participent à des ateliers sportifs, de cinéma ou de jeux de société. Depuis deux mois et demi, leur collège était fermé à cause des exactions.
" On a fait en sorte que les ateliers ne soient pas centrés sur les apprentissages.pour ne pas brusquer les élèves et les ramener dans leur lieux de vie, au collège", explique un professeur Pascal Monnier.
Problèmes de transports
Pour cette rentrée, un quart des 370 élèves du collège manquent à l'appel. Quelques jeunes de Lifou et de Maré sont scolarisés dans les îles. Mais certains jeunes de Tindu, de Montravel ou encore de la cité Pierre-Lenquette sont privés de bus scolaires ou de transports en commun.
"On essaye de trouver une solution pour ces jeunes là, on a contacté les institutions et les associations des quartiers pour les aider pour le transport du matin et du soir ", assure Rosine Mollé, la principale adjointe.
Malgré des dégradations importantes, tous les services du collège sont opérationnels ou presque. "Avec la province Sud, nous avons réaménagé l'infirmerie et le pôle médico-social d'un côté et les salles de cours d'un autre (...) Pour la restauration scolaire, la cantine a été entièrement incendiée, une salle est en train d'être réaménagée", continue Françoise Audureau, la principale du collège.
Après le 19 août, date de fin des vacances d'août en Nouvelle-Calédonie, les collègiens retrouveront leurs cantines et le programme scolaire dans sa totalité.