Après la CSTNC hier au Receiving, la Cogetra donne à son tour de la voix à la Cafat, pour défendre le service public et les conditions de travail des salariés. A la clef, des portes closes. Aujourd’hui, les sites du centre-ville ont dû refouler assurés et cotisants.
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Des rendez-vous médicaux annulés hier, des demandes administratives urgentes repoussées à plus tard aujourd’hui… Depuis deux jours, on entend devant les sites de la Cafat des témoignages comme celui de Frédéric.
Toujours le malaise
Ce jeudi, un mouvement initié par la CSTNC perturbait le fonctionnement du centre de soins au Receiving. Depuis ce matin, c’est la Cogetra qui bloque les sites Cafat du centre-ville. Mangin, qui accueille en moyenne 600 personnes par jour, et Botticelli. Points principaux soulevés par le syndicat : harcèlement moral, malaise et surtout le surcroît de travail engendré par les restrictions budgétaires, qui affectent notamment le recours aux CDD. Ecoutez Henri Champion, délégué syndical de la Cogetra pour la Cafat.
Des restrictions jugées nécessaires
Le directeur par intérim de la Cafat, Xavier Martin, estime pourtant nécessaire de tenir ces restrictions budgétaires, et de trouver les moyens pour s’organiser autrement. Les discussions qui devaient prendre place ce matin avec la CSTNC ont été reportées à la semaine prochaine. Idem pour les négociations avec la Cogetra.
Discussions communes
La CSTNC aussi évoquait hier les tensions liées au surplus de travail, ainsi que les dossiers qui s’accumulent. Pour la Confédération, les discussions sont ouvertes. Et peuvent se dérouler, si cela est souhaité, en présence de la Cogetra.
Un sujet également développé au journal télévisé dans un reportage de Loreleï Aubry et de Christian Favennec.
Un sujet également développé au journal télévisé dans un reportage de Loreleï Aubry et de Christian Favennec.