C’est peut-être le stand le plus emblématique du salon Prestige. Sur son étal, Camille propose des montres suisses de luxe bien connues du grand public. Son activité n’a semble-t-il pas souffert de la crise économique. « J’ai pas senti de réelles différences », confie-t-il, avant d’ajouter qu’ « il y a des achats coup de coeur. Effectivement les gens sont un peu plus regardant mais notre secteur d’activité c’est avant tout les achats coup de coeur ».
Loin de la crise
Si certains n’ont pas vu de changements, d’autres constatent au contraire une augmentation des ventes. C’est le cas pour le secteur du spa pool, par exemple. Un type d’équipement que propose Benjamin dans les jardins du château royal. Il constate que « les gens, à être restés chez eux se sont rendus compte qu’ils pouvaient avoir tout le confort à la maison », sachant que pour lui, « un spa pool par exemple, c’est un endroit où on va théâtraliser de l’hydrothérapie, du massage, de la détente et plutôt que de le faire en l’extérieur, pourquoi ne pas le faire à la maison ». Et le résultat est sans appel pour lui : « cette année on en a vendu plus que l’année dernière et je pense que c’est lié au Covid où les gens, coincés chez eux, se sont rendus compte qu’ils pouvaient rester chez eux et tout faire chez eux ».
Solide clientèle
Un achat qu’il faut toutefois pouvoir se permettre. Le maintien de la demande dans le secteur du haut-de-gamme est probablement lié à la situation économique des clients, à entendre Bruno Aurelio. Il est l'organisateur du salon :
Il y a certains secteurs, dont l’artisanat, qui souffrent énormément parce que ça touche une autre clientèle, qui a moins de moyens. Mais c’est vrai que ce secteur là à priori, traverse un peu moins la crise. C’est vrai que les ventes se déroulent bien voire très bien même.
Bruno Aurélio
Des ventes qui se sont poursuivies toute la journée ce dimanche. Le salon prestige ferme ses portes à 18 heures.
Ecoutez le reportage de Valentin Deleforterie :
Retour du salon Prestige - Valentin Deleforterie