Comment fait-on de la charpente en Alsace, la pâtisserie en Aquitaine ou encore la menuiserie dans les Hauts de France ? Le compagnonnage a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Pour devenir compagnon du devoir, il faut au préalable être apprenti. D’où le rapprochement avec la Chambre des métiers de l’artisanat et le Centre de formation des apprentis. Christophe Rey, président de l’Association ouvrière des compagnons de Nouvelle-Calédonie :
Nous les compagnons, avons voulu s’associer à la Chambre des métiers pour les aider à développer l’apprentissage, développer la formation, en leur proposant, après la formation de base qui en général se solde par le CAP, à leur donner la possibilité d’aller vers l’excellence et de se perfectionner dans un métier qu’ils auront choisi. C’est pour ça le rapprochement que nous voulions faire.
Christophe Rey
Espoirs
Cette convention ouvre grand les portes du tour de France et des concours d’excellence. Elisabeth Rivière, présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat :
Pour nous c’est vraiment un outil principal d’aller vers l’excellence, de pouvoir acquérir de nouvelles compétences, de participer aussi à des évènements comme le Meilleur apprenti de France comme le World's kids à l’échelle internationale. On aimerait bien un jour entendre parler d’un de nos alternants ou de plusieurs de nos alternants dans ces compétitions pour qu’ils puissent être primés.
Elisabeth Rivière
Près de trente métiers en alternance sont proposés par les compagnons de France. L’émanation locale accueille dix milles jeunes en formation chaque année. Près de 90% d’entre eux ont un emploi à l’issue de leur formation au sein de plus de 28 000 entreprises partenaires.
Steeven Gnipate est allé à la rencontre des nouveaux partenaires :
Compagnonnage, rapprochement, le point - Steeven Gnipate