Grandes marées basses, poulpes et coquillages

En ce moment, les grandes marées basses, propices à la pêche à pied, font le bonheur de nombreux pêcheurs et surtout pêcheuses, qui vont chercher poulpes et coquillages. Découverte sur un platier au sud de Nouméa.
 

En fin de journée, la mer se découvre assez loin pour offrir un vaste espace aux amateurs de coquillages. Une marée très basse à 0,12 mètre... les habitués savent ce qu’ils vont trouver dans ces zones coraliennes ou dans les parties plus sablonneuses. Très rapidement : sacs et seaux se remplissent de palourdes, trocas et bénitiers. "Les moules se voient facilement, quand la marée commence à monter. Les poulpes, ils ouvrent leurs cachettes et sortent" explique LouiseMalgré son œil aguerri et sa technique hors-pair, elle éprouve quelques difficultés à attraper le spécimen aux nombreuses tentacules.


Pour Louise et sa sœur Nane, les grandes marées basses sont un rituel incontournable. Un moment de complicité, quelque peu technique avant de pouvoir déguster avidement les coquillages et autres mollusques.

Marée basse : une source idéale pour les protégés de l'aquarium

La marée basse comble les pêcheurs mais aussi Marion, une aquariologiste, venue chercher de la nourriture vivante, pour certains pensionnaires de l’aquarium des lagons. Avec son matériel adapté, elle pêche des petites crevettes, qui régaleront des bébés dans les bassins, comme les hippocampes et les calamars. "Ils ont besoin de manger des proies vivantes, très petites" indique Marion Baussan, soigneuse à l’aquarium des lagons.
  
Le reportage d’Erik Dufour et de Nicolas Fasquel.