Mouvement de grève depuis dimanche soir, à l’usine SLN de Nouméa. Le Syndicat général des travailleurs des industries de Nouvelle-Calédonie demande notamment de nouvelles embauches à Doniambo, où plusieurs équipes se trouveraient en sous-effectif.
Piquet de grève, lundi 19 avril, devant l’usine SLN de Nouméa dont l’accès n’a pas été entravé. Un mouvement porté par le Syndicat général des travailleurs des industries. Parmi ses adhérents, des personnels ont débrayé au moment des quarts de 17 heures dimanche, puis 5 heures et 17 heure ce lundi.
"On est en train de régresser"
Majoritaire à Doniambo, le SGTINC réclame le recrutement de main d’œuvre pour l’usine. "On a signé des accords pour accompagner l’entreprise, on sait très bien qu’elle est en grande difficulté", pose le délégué syndical Glenn Delathière, mais il insiste : "Aujourd’hui, sur mine, on déploie l’export et on embauche. Nous, ici à l’usine, on est en train de régresser, on a diminué les effectifs."
Mouvement reconduit, mais dialogue engagé
Des problèmes de harcèlement par certains cadres sont également évoqués. Une réunion a eu lieu dans l'après-midi avec la direction du Nickel, sans conduire à un accord. Le mouvement doit se poursuivre ce mardi. Mais le dialogue a été engagé entre les parties et des échanges sont à nouveau prévus dans la journée.