Nouméa : ils naviguent en toute sécurité sur un bateau insubmersible

Le bateau insubmersible du Centre des activités nautiques de la Côte blanche à Nouméa.
C'est un voilier qui fait la fierté du Centre d'activités nautiques de la Côte-Blanche à Nouméa. Pour cause, il est insubmersible. Idéale pour les personnes en situation de handicap. Naviguer à son bord est un avantage pour les moniteurs qui enseignent la navigation collective et un plaisir pour les moussaillons.

À plusieurs, la navigation fait moins peur. D’autant que ce voilier de neuf mètres présente deux particularités. Il est composé de mousse dans la coque et de deux quilles stabilisatrices. De quoi en faire une embarcation idéale pour les personnes en situation de handicap.

Le fait que le bateau soit insubmersible est rassurant. Apprendre à naviguer collectif est aussi une corde de plus à leur arc. "Comme ça, je pourrai aider mes parents parce qu’avant j’étais au fond de la cale, raconte Klervi Roger, future navigatrice. Je ne savais pas trop quoi faire. Sur un bateau, à part naviguer, tu n’as pas d’autres choses à faire."

Avoir une expérience en voilier collectif en habitable 

Prendre l’air du large pourrait donner des idées à certains. "Ça leur permet d’avoir une expérience en voilier collectif en habitable pour, par exemple, participer plus tard soit au Trophée des jeunes marins ou s’inscrire dans un club qui propose la navigation en habitable", indique Evann Hibon, directeur par intérim du Centre d'activités nautiques.

Autre intérêt : celui d’accueillir des éducateurs sportifs spécialisés de la province Nord comme Miguel Negna-Kereoua. Il dépend de Poindimié à chaque période de vacances. "L’activité voile en province Sud, c’est plus développé qu’en province Nord, donc c’est très enrichissant de revenir ici pour voir de nouvelles personnes, estime-t-il. On peut monter sur le bateau en équipage. Aujourd’hui, c’est un peu plus calme que d’habitude. D’habitude, c'est vraiment agité."

Ce voilier, adapté au handicap, est le deuxième à prendre la mer. Le premier ayant déjà dix ans, il faut bien hisser la grand-voile avec son temps. De préférence au beau fixe.

Le reportage de Karine Arroyo et Ismaël Waka-Ceou :

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