L’agroforesterie fait son chemin en Calédonie

Associer sur une même parcelle, arbres, cultures mais aussi pâturage : c’est le principe de l’agroforesterie, un type d’exploitation qui vise notamment à protéger les sols et qui était en démonstration lors de la fête de l’agriculture urbaine, à Nouméa

Quelles pratiques agricoles pour demain, qui soit plus respectueuse de l’environnement et adapté à chaque territoire ?
L’agroforesterie est peut-être l’un d’entre elle et suscite de plus en plus d’intérêt, des professionnels comme des particuliers. 


Cette technique relie entre eux et sur une même parcelle, les arbres, les cultures vivrières, potagères et maraîchères et les animaux d’élevage. Le lien entre tous ces éléments ? Les champignons. Vieux de 450 millions d’années, ils sont à l’origine de toute vie biologique. Or, l’interaction des champignons et des racines des plantes et des arbres – appelée la mycorhize – est l’une des composantes de l’agroforesterie.


Un chercheur calédonien a même réussi à en développer la production, avec des applications très prometteuses. « Ces champignons permettent de mieux faire pousser les plantes de manière naturelle. Ils vont permettre d’aller chercher des nutriments qui ne sont pas disponibles à proximité, explique Thomas Crossay, docteur en biologie des organismes. C’est exactement la même chose qui se passe dans les forêts sauf que sur des sols abimés ou décapés par l’activité minière ça permet de les réintroduire et de recréer un sol vivant. »

Le reportage de Bernard Lassauce et Gaël Detcheverry : 

 

Tout le monde peut se lancer dans l’agroforesterie, même en ville.IL suffit d’avoir l’espace pour planter un arbre, assure Guillaume Vama, membre de l’association Agir NC dont le but est de mettre en réseau les initiatives. Il était l’invité ce samedi de Nadine Goapana :