Le Pacific adventure a touché Nouméa mardi 11 juillet, à 7 heures. A bord, 3 119 passagers et 1 106 membres d’équipage. Impossible de contrôler autant de monde en peu de temps. Le contrôle aux frontières a donc débuté quarante-huit heures plus tôt, avec la liste des personnes sur le navire, en comparant avec le fichier des personnes recherchées. Quelques passagers dont les nationalités sont soumises à un visa d’entrée sont contrôlés, comme ceux qui débarquent ou ceux qui remontent.
C’est une opération de contrôle qui s’inscrit dans une stratégie de prévention. On veut éviter que des réseaux s’implantent. Des réseaux de trafiquants, de produits stupéfiants, ou autres.
Louis Le Franc, haut-commissaire
Les marchandises sont vérifiées, notamment les alcools et les tabacs, tout comme des chambres des membres d’équipage sont passées au peigne fin.
On a présélectionné un certain nombre ou de passagers, ou de membres d’équipage, potentiellement à risque pour nos services. On s’assure que les marchandises à bord ne sont pas prohibées.
Benoît Godart, directeur des douanes
Des autorités locales bien accueillies. Le commandant de bord et son équipage collaborent, en facilitant ces opérations de contrôle.