Réseau
Depuis, le réseau calédonien s’est considérablement agrandi, avec une présence sur toute la Grande Terre et aux îles. A la fin des années quatre-vingts, l’antenne d’Auteuil est créée. Bernadette s’engage et depuis, elle n'a pas arrêté.Être bénévole, c'est donner son temps. La personne qui est en face de toi, qui vient te demander de l'aide, il [lui] faut une partie de toi-même.
Evolution des missions
Au début des années soixante-dix, le Secours catholique apportait surtout une aide matérielle : des matelas, des vêtements, des produits alimentaires… De quoi passer le cap de moments difficiles, à une époque où les services sociaux étaient encore à leurs débuts. Les bénévoles étaient beaucoup sollicités, en périodes de catastrophes naturelles, de cyclones par exemple. Structure d’aide et de gestion de l’urgence, l’association a évolué au fil des ans, pour travailler de plus en plus sur un accompagnement des accueillis.Aider les gens, c'est bien. Mais c'est encore mieux d'essayer d'apporter des solutions aux causes de leurs problèmes. On a créé le centre d'accueil pour les SDF, un centre de réinsertion à Dumbéa... On essaie d'aller jusqu'au bout pour essayer d'aider les gens à retrouver leur autonomie et leur dignité.
Papes
Des changements qui accompagnent le message des papes successifs.On a modernisé, surtout, parce qu'on inscrit notre politique dans deux encycliques du pape.
On mélange les bénévoles et les personnes accueillies pour qu’ils puissent travailler ensemble sur un projet, face à une pauvreté identifiée dans un secteur. Ça peut être aider les personnes âgées, aider à la reconstruction de logements sociaux, s'occuper de la jeunesse... Il y a tout ce système de formation, et d'autonomisation des gens, qui est indispensable.
Kermesse
Aujourd'hui, en plus des dons, les kermesses et les collectes permettent à l’association d’aider chaque année plus de mille familles dans le besoin.Effet pandémie
Et la pandémie de Covid-19 a entraîné une plus grande demande d’aides alimentaires dans la capitale. Tous les mois, plus de 400 colis de vivres sont distribués.On espère que ça ira mieux en 2021, mais on n’est pas très sûr. Donc on va continuer dans la même lignée : aider les gens directement, et ensuite essayer de les rendre autonomes. Mais on fait ça avec eux. Il faut surtout écouter les gens qui vivent la précarité. Et on a un gros besoin de fraternité, en ce moment.
Plus de 400 bénévoles
Le Secours catholique compte aujourd’hui plus de 400 bénévoles répartis sur l’ensemble du territoire. En 2019, près de 5000 personnes ont été régulièrement aidées.Le reportage de Mathieu Ruiz Barraud :
Cinquante ans du Secours catholique
Et le sujet de Lizzie Carboni et Nathan Poaouteta :