Les locaux du SMTU cambriolés et des chauffeurs de bus agressés

Flotte de bus Tanéo, image d'illustration.
Les locaux du syndicat mixte des transports urbains de Koutio à Dumbéa ont à nouveau été la cible d’un cambriolage. Il est survenu ce dimanche 20 août, dans la soirée. C’est la quatrième fois en un mois et demi. Deux chauffeurs de bus ont également été agressés, la semaine dernière.

Quatre cambriolages en un mois et demi. Les locaux du SMTU de Koutio ne connaissent aucun répit. Ils ont une nouvelle fois été visités ce dimanche 20 août, dans la soirée. "Des individus plutôt jeunes se sont introduits de nuit dans les locaux, en cassant un volet et une fenêtre. Ils ont essayé de vider tous les tiroirs, pour voir s’ils pouvaient y trouver de l’argent. Mais comme d’habitude, il n’y a pas d’argent ni de tickets utilisables dans nos locaux", explique Antoine Borius, directeur du SMTU.

Violences envers les conducteurs de bus 

Des incivilités qui s’ajoutent à deux agressions envers les conducteurs de bus. Elles ont eu lieu la deuxième semaine de vacances scolaires.

Dimanche 13 août dernier, un conducteur de la ligne L6 a été agressé. Le lendemain, un autre conducteur, cette fois-ci de de la ligne N7 a été violenté et roué de coups par trois individus, passagers de l’autobus. "En fin de parcours, ils ont pris le chauffeur, l’ont sorti de son bus puis roué de coups jusqu’à ce qu’il soit à terre. Il lui ont ensuite volé ses effets personnels et la caisse, avant de partir", détaille Antoine Borius.

Deux agressions en deux jours, inacceptables selon le SMTU. "C’est inadmissible. Les chauffeurs savent qu’ils font un métier difficile. Il les met en responsabilité vis à vis de leurs passagers. Mais il est tout à fait insupportable qu’ils doivent partir la boule au ventre au travail, en se disant que leur propre sécurité est engagée", regrette le directeur du SMTU.

Une plainte a été déposée. Après la suspension de la ligne le lendemain, la société a renforcé les contrôles sur les zones concernées.