“A ce stade, nous estimons que la fuite dans l'environnement serait limitée à quelques litres.” Conclusion quelque peu rassurante de la SLN au communiqué diffusé ce vendredi, en fin d'après-midi. L'industriel y annonce que "suite à l'évènement pluvieux majeur et peu après 14 heures, une fuite de fioul [a été] détectée le long du quai 3-4 (près des grues de déchargement)". Et ajoute que cette fuite "à proximité d'une conduite de fioul" s'est déversée "dans un caniveau d’évacuation d’eau pluviale connecté à la grande rade".
Pompage, boudins et barrages
Par conséquent, "le plan d'opérations internes (POI) a été enclenché pour assurer la bonne coordination de l’événement. Selon la procédure en vigueur, l'ensemble des institutions de tutelle ont été informées de la situation. Le Plan d'urgence maritime a été activé." Suit l'énumération de mesures déployées pour "circonscrire la fuite à sa source et éviter la propagation dans l’environnement" : pompage des quantités résiduelles de fioul, mise en place des boudins absorbants dans le caniveau d'évacuation connecté à la mer et installation de barrages en bord de mer.
Cause différente
Ce vendredi a été marqué à Nouméa par de grosses pluies qui ont par exemple conduit la police à mettre en garde les automobilistes circulant sur la voie de dégagement Ouest, notamment à hauteur de l'usine de Doniambo, contre le risque accru d'aquaplaning.
La fuite précédente, le mardi 18 avril, a laissé s'échapper de Doniambo 6 000 litres de fioul, selon la Dimenc. Dont "environ mille" ont gagné le canal attenant, "pour un impact en mer estimé à un volume de quarante litres". Cette fois-là, l'incident était attribué à une conduite percée.
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