La police nationale enracinée dans certains quartiers

Présentation de ces brigades au commissariat de Magenta.
Depuis la mi-septembre, à Nouméa, la présence de la police nationale en Nouvelle-Calédonie prend aussi la forme de deux brigades spécialisées et localisées. Elles sont basées pour l'une, à Rivière-Salée, et pour l'autre, sur le secteur de Magenta-Tuband.  
 
«On est onze volontaires, y compris moi. On est polyvalents. On est là pour s'adapter.» Le brigadier-chef Ludovic Terrat décrivait ce vendredi matin la «brigade spécialisée de terrain Sud» dont il est le responsable. Une formation de la police nationale qui couvre Magenta et Tuband depuis le 16 septembre. «On a quatre grandes missions», dépeint-il : 
• prévention;
• interpellation;
• renseignement opérationnel;
• partenariat.
 

«Tout ce qui va dans le sens de la police de sécurité du quotidien»

Une autre brigade spécialisée de terrain, composée de cinq policiers, couvre le vaste quartier de Rivière-Salée. «La mission, c'est d'allier prévention et interpellation, le contact avec la population, les associations, les commerçants...», décrit globalement la commissaire-divisionnaire Sandrine Carlin, directrice adjointe de la sécurité publique. «Tout ce qui va dans le sens de la police de sécurité du quotidien qui a été voulue par la président Macron.» 
 

Après le «GSP»

Il y a environ un an, c'est le petit commissariat de la cité Pierre-Lenquette qui était renforcé de quinze policiers, organisés en «groupe de sécurité de proximité», basés également sur Montravel et Tindu. «Pour installer cette nouvelle brigade sur le quartier de Magenta et de Tuband, on est partis de l'expérience tirée du premier groupe», détaille d'ailleurs le haut-commissaire. 
 
Les policiers du GSP sont basés au commissariat de Pierre-Lenquette.
 

Connaissance du terrain

«Ça permet, d'abord, de fidéliser des policiers sur un secteur, qu'ils connaissent parfaitement, argumente Laurent Prévost. Ça permet d'avoir un contact beaucoup plus fréquent et habituel avec ceux qui travaillent, ceux qui habitent, mais aussi avec ceux qui, parfois, sont les clients des services de police et qui apprennent à connaître les policiers, à avoir peut-être d'autres rapports avec eux.» L'idée : «faire l'effort là où on constate des besoins un peu différents», énonce le haussaire.

Ses explications au micro de Martine Nollet :

BST de la police nationale, Laurent Prévost

 

«Complémentarité» des polices

La mairie de Nouméa affiche son soutien à la mise en place de ces brigades. «Disons que c'est davantage de proximité», réagit Jean-Pierre Delrieu, premier adjoint à Sonia Lagarde. «Nous avons une police de proximité mais la police nationale, aussi.» Un «travail qui est conjoint», insiste-t-il. «Il y a vraiment une complémentarité qui est affichée aujourd'hui, et qui va continuer à se faire dans ces quartiers où des renforts arrivent de la police nationale.»

Le sujet tout en interviews de Martine Nollet :

Présentation des BST, le sujet radio